dimanche 26 octobre 2014

19-25 octobre 2014 : Perth partie 2 : Birdland : première salve


Australasian Grebe Tachybaptus novaehollandiae

Australian Shelduck female Tadorna tadornoides

Australian Magpie Cracticus tibicen - nourrissage

Australian white Ibis Threskiornis molucca

Australian wood Duck family Chenonetta jubata

Black Swan family Cygnus atratus
Caspian tern Hydroprogne caspia watching kite surfer

Dusky Moorhen Gallinula tenebrosa, brrr "ténébreuse"...

Eurasian Coot Fulica atra, bon, ils font pareil que chez nous.

Laughing Dove Streptopelia senegalensis - Importé en 1898

Laughing Kookaburra Dacelo novaeguineae - Il a le cri d'un singe. Noté qu'on l'appelle aussi Jackass.



samedi 25 octobre 2014

Special carnet de route - 25 octobre 2014


Un samedi soir d’octobre à Perth

18h40 : Un festival gratuit de musique du monde et danse folklorique se déroulent dans un parc un peu excentré. Pourrait y avoir plus de monde.

20h30 : Retour en centre-ville. Y a une fête payante avec DJ près de la bibliothèque. C’est une fête en plein air. Stardust est diffusé. You know what ? Music sounds better with you. Y a aussi un citronnier et de la menthe. Manque plus grand-chose pour faire des mojitos. La menthe est bonne, le citron dans la poche et derrière le citronnier, le moyen de rentrer gratuitement dans la soirée sans se faire choper. Ça ne m’intéresse pas plus que ça. J’entends déjà très bien la musique d’où je suis et mes yeux me suffisent à percevoir l’ambiance à l’intérieur jusqu’au fond de la zone aménagée pour cette soirée.

20h35 : Y aussi des grenouilles près de la bibliothèque. Depuis 4 jours que j’ai connaissance de leur présence, il est temps que je vois la tronche qu’elles ont.

20h50 : Il est temps d’arrêter de jouer avec les grenouilles.

21h03 : Un type style « chauffeur – garde du corps » fait le pied de grue collé à la voiture devant une boîte de laps dance/striptease.

21h05 : Deux filles déjà saoules hèlent vainement un taxi imaginaire. Elles portent la jupe courte et le maquillage gras.

21h08 : Je monte sur mon vélo sans lumière espérant ne pas croiser la police. La piste est bien illuminée. Ça devrait le faire.

21h10 : Grand bâtiment vitré, le long de la route. Je me demande ce que c’est. Lieu culturel, restaurant ? Toujours est-il qu’il y a un mec en haut à gauche, au niveau des escaliers je dirais. On ne voit que sa silhouette. Il est debout bien droit, semble être au téléphone. Ça ferait une belle image.

21h12 : Des pêcheurs attendent que leurs lignes mordent sous le pont de l’autoroute qui franchit la rivière.

21h14 : Des fêtards s’amusent sur un petit bateau équipé en sono et jeu de lumière.

21h19 : Un repas de mariage a lieu dans la salle principale du restaurant. Elle est au rez-de-chaussée et offre un panorama sur la Swan river et les lumières citadines nocturnes qui la longent.

21h22 : Je croise une joggeuse.

21h45 : Les voitures se font rares dans cette partie. Je n’entends que le souffle du vent dans mes oreilles.

21h47 : Je décide de passer par l’université. J’entendrais peut-être des oiseaux.

21h48 : Mauvaise idée, je pensais prendre un raccourci mais je suis obligé de sauter une marche. Bien joué.

21h50 : La côte est raide, je descends du vélo, trouve quelques mètres plus loin une scie un peu en forme de faucille sur la piste cyclable. Elle a dû tomber d’une bagnole. Je la ramasse. Ça me tend un nerf au passage dans l’épaule. Super…

21h51 : Je me demande quoi en faire. Je me que si j’étais un petit indien, je pourrais en tirer un paquet de roupies.

21h52 : Finalement, je la jette dans l’herbe et remonte sur mon vélo.

21h53 : Je crois entendre un oiseau de nuit. Puis plus rien.

21h55 : Je prends un rond-point et réalise que je viens peut-être de passer devant la maison où je loge. J’amorce un tour complet et constate que j’avais raison.

21h57 : Je rentre à la maison

vendredi 24 octobre 2014

19-21 octobre 2014 : Perth et animoz, partie 1


Perth, quand t’arrives et que tu vois qu’il pleut sur le tarmac, tu pleures.

Perth quand tu sors de l’aéroport une grosse heure après l’atterrissage et que tu vois que la pluie laisse juste place aux nuages puis, plus tard en journée, au soleil, tu te dis que le temps change vite et que c’est cool.

Puis tu comprends finalement que Perth, c’est venteux.

 

Nous voilà dans une ville typiquement occidentale façon Amérique du Nord/Anglo-saxonne. Le centre ville est un downtown de buildings érigés par des sociétés bancaires. C’est piéton juste à côté. Et très vite, le reste part sur une banlieue très étendue avec un « poumon » de verdure au milieu de tout ça, Kings Park.


Tiens d'ailleurs, en parlant de poumons, niveau pub, ils n'hésitent pas les gars, ils oz !
Par son climat, elle a un côté San Francisco, par sa structure c’est du Montréal-New York pure souche.

Premier arrêt au Coolibah lodge, auberge de jeunesse où il fait bon avoir des boules Quiès. Enfin, la première nuit, il aurait pu se passer n’importe quoi. J’ai dormi comme un loir.
Pas mal les cacatoès !
 

Enfin, voilà, ville sympathique pour une première approche cantonnée à son centre, des petits parcs parfois suffisamment bien fichus pour permettre d’attirer des bestioles. Ça tombe bien, ça m’intéresse. Ce qui est surprenant niveau faune et flore dans cette ville (peut-être cela s’applique au pays, je ne sais pas encore), c’est que tout fait penser à un écosystème tropical alors que l’on est très loin de l’équateur. Les oiseaux qui crient semblent sortir de la jungle. De plus, ils en ont le look coloré. Quant à la végétation, elle présente une forme qui fait vraiment penser à la mangrove, aux eaux croupies où règnent les averses fréquentes. On a une sorte de mélange entre le Sauvage et l’Urbanisé assez étonnant.

 

18-19 octobre 2014 : Le voyage et l'arrivée


Second vol avec Etihad, 10h05 de vol dont au moins 3h de sommeil ! Yahoo ! Après 36h sans dormir, j’ai enfin trouvé Morphée.

J’ai aussi, et ça, c'est une nouveauté que je n’avais pas sur le premier avion, pu jouer à Street fighter 2 !!!!!!! Ils ont des jeux vidéo ! Bon, je n’ai réussi aucuns coups spéciaux et après 10 minutes, je suis passé à autre chose mais sur le moment, c’était fun.

Bon, j’ai surtout maté des films tout le long et que du blockbuster.

Liste exhaustive des films vus entre Paris et Perth :

-          Edge of tomorrow : La bonne surprise.

-          A million bidule truc in the West, de Seth McFarlane : Comédie très drôle, plus réussie que Ted.

-          A planet of Apes, the dawn of je sais plus quoi, surement les singes : On rentre bien dans l’histoire mais c’est sûr qu’il faut avoir vu celui avec James Franco avant.

-          Captain america 2 : The winter soldier : GOOD !

-          Spider-man 2 : Ah bah non, je n'en ai pu voir que la moitié. On atterrit !!!!

 

On a le droit de remplir dans l’avion, sur la fin du trajet, un petit papier pour savoir ce qu’on vient faire dans le pays, si on amène des armes, si on a était en Afrique les 6 derniers jours ou encore si on a de la nourriture sur soi. Mais bon, voilà au moins un pays où on ne te demande pas si on a tué des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale.

Toujours est-il que j’ai sur moi un cookie acheté en duty-free et que j’espère me garder pour faire mon goûter dans Perth. Alors que faire, le marquer sur mon papier ou le cacher aux autorités.

Ben allez, on coche que oui, j’ai sur moi des « nuts » (non pas celles-là, je t’ai vu) et dans le pire des cas, je le mangerais vite fait devant le portique.

Douane, contrôle des papiers pour commencer. Coup de tampon. Ben, on me demande même pas pourquoi je viens ? Je ne peux pas leur présenter mon numéro de référence visa ? Alors, je lui demande moi au douanier. « C’est tout sur l’ordi » qu'il me répond.

Autant vous dire que l’attestation de la Banque, c’est vraiment pas de bol si on vous la demande.

Maintenant la question « avez-vous quelque chose à déclarer ? »

-          Un cookie, je répondis clairement. Ben clairement, oui, on s’en fout ! Donc oui, amener de la nourriture en Australie alors que c’est interdit, c’est légalement faisable.

Ensuite, je récupère mon sac à dos, pour une fois, sans patienter une minute. Enfin !!!

Un dernier passage inopiné pour me scanner tous mes bagages (fallait bien un dernier petit truc avant de quitter l’aéroport) puis direction le shuttle gratuit pour aller de l’international airport au domestic airport. Là-bas, il y a des bus pour le centre ville et ça coûte 4 dollars.

Enfin, ça devrait parce que le chauffeur, il n’a pas la monnaie sur un billet de 50, donc c’est finalement gratuit car il te fait signe d’aller t’asseoir.

Et voilà Perth.

P.S. : Le chef des stewards et hôtesses, il ressemblait grave à Kevin Spacey en plus svelte mais je n’ai pas osé faire une photo.

 

 

lundi 20 octobre 2014

17-18 octobre 2014 - les préparatifs et le début du voyage


Un blog, non, les photos, ça suffira. Puis finalement, bon ok, un blog.

 

Alors, sur le principe, si vous voulez faire un WHV, vous avez déjà dû vous renseigner un peu sur les conditions à remplir et les premiers papiers à préparer. Si ce n’est pas le cas et que ça vous intéresse, démerdez-vous !

Niveau bagage par contre, on parle beaucoup moins de ce que chacun met dans ses valises. Partant sur l’envie de voyager léger (le climat australien s’y prête plus facilement plus que le canadien), j’ai décidé d’avoir un gros sac de randonnée et mon sac en bandoulière que je remplis ensuite au maximum.

Voici la liste exhaustive de tout ce qui m’accompagnera au moment de l’embarquement :

Dans le sac de randonnée :

 

-          un livre Lonely Planet sur l’Australie

-          un livre le Petit futé sur l’Australie

-          un guide ornithologique des oiseaux d’Australie

-          un livre sur la photographie

-          un parapluie

-          un sac de couchage de 22.95 euros

-          une petite serviette

-          une moyenne serviette

-          un jeu de 52 cartes

-          5 dés

-          des jetons

-          un frisbee

-          un poncho de pluie avec au moins un trou

-          un poncho de pluie neuf

-          une poche plastique

-          une paire de tennis

-          une trousse de toilettes avec dedans, un mini tube de dentifrice, une mini bouteille de shampoing, une mini-bouteille de gel douche, un petit savon, une pince à épiler, un cure-dent, des coton-tiges, des pansements, un tube anti-aphte et des ciseaux.

-          Une brosse à dents

-          2 mouchoirs

-          un maillot de bain

-          2 shorts

-          un pantalon

-          7 slips, parce que ça prend moins de place que des caleçons

-          2 caleçons, parce que pour dormir, c’est mieux que des slips.

-          un sweat léger

-          2 tee shirts à manche longue

-          1 haut à manche courte pour dormir

-          une chemise à manche courte

-          une chemise à manche longue

-          3 tee shirts

-          4 haut de sport

-          un sac à dos

-          une recharge de batterie de téléphone

-          des lunettes de soleil

-          9 paires de chaussettes

-          1 briquet

-          une boîte d’allumettes

-          un appareil photo Reflex avec ses câbles et son sac

 

Dans le sac en bandoulière :

-          un adaptateur

-          des boules quiès

-          un petit carnet de terrain

-          un petit ordinateur portable

-          des jumelles

-          un stylo bille

-          un crayon de papier

-          un taille-crayon

-          un dictionnaire français-anglais

-          une clé usb

-          un passeport

-          une carte d’identité

-          un permis de conduire

-          un permis de conduire international

-          des euros

-          des dollars australiens

-          un cache-cou

-          des écouteurs






La compagnie choisie : Etihad. Pourquoi ? Ben c’était la moins chère. Résultat, le premier vol se fait avec une des filiales du groupe : Air-Seychelles. Avec un décollage le vendredi en début de soirée au moment de la première semaine de vacances de certains scolaires, quelle n’a pas été ma surprise de voir des familles prendre l’avion avec moi !

Ça a beau ne pas être du Ethihad, on a quand même le droit à une carte des menus et des couverts métalliques. Une première dans ma frêle expérience des voyages en avion.

Les films sont bons, les musiques sont d’actualité. Stromae passe du Indila et inversement.

 

Et après une nuit sans dormir, voici Abu Dhabi qui se montre peu après 6h15 avant d’atterrir à 6h45. Le soleil était levé et cela a permis de bien profiter d’une vue en plongée de cette ville étalée, de sa banlieue sans cesse en construction et de ses environs encore désertiques.

Je voulais faire un tour dans ce monde de riches. Ça tombe bien, j’avais choisi l’escale de 15h. Alors, pour ceux (notamment le gars à l’accueil) qui vous dit que vous ne pouvez pas sortir de la zone internationale, c’est juste qu’il ne connait pas son boulot. On peut, je l’ai fait. En fait, suffit d’aller aux douanes comme si vous veniez en touriste d’une semaine ou plus (ou moins), plus ou moins ; on vous tamponne et c’est parti pour prendre un taxi (ou un bus) en refoulant bien poliment le mec qui vous accoste direct et qui fait rabateur pour du taxi au noir.
En ville, ce qui me tentait le plus, c’est Al Mushrif central park. Hé bien, tu me le donnes en mille, après avoir tourné deux heures, dont un passage à deux mètres de lieu, je comprends que les gros travaux que je vois là, ben c’est pour le parc, donc, t’oublies direct. Je me rabats sur les petits trucs que je trouve et observe quand même des oiseaux qui m’étaient inconnus, mais quand il fait 41°C, on en a vite marre.

Après Abu Dhabi, même si on se fout de la nature, ça se visite mais sans plus. Beaucoup de petits bâtiments demandent déjà à être rénovés quand ils ne sont pas abandonnés, les travailleurs qui font les basses besognes s’activent jusqu’à 13h avant de repartir tous ensemble dans un Van blanc au look de celui de Volkswagen ou dans de petits autocars.

Les rues sont désertes et ce ne sont que ces travailleurs que l’on croise. Exception faite au niveau du  downtown, près de la côte où les classes aisées daignent marcher d’une rue à l’autre.

Au fait, si vous entendez souvent un coup de klaxon, oui, c’est pour vous. C’est le chauffeur de taxi qui tente de rentrer en contact avec vous parce que marcher n’est définitivement pas concevable là-bas.

L'arrivée dans l'aéroport d'Abu Dhabi


La grande mosquée


Indian Silverbill


En taxi, compter environ 85 dirhams pour aller de l’aéroport au centre ville, là où on a les gratte-ciels. Pour le retour, compter le mêm… ah ben non, pas le même prix, c’est moin cher, plutôt dans les 65. Ben Késaco ? A l’aéroport, il y avait déjà 25 dirhams de chargé, en centre ville, 5 dirhams. Arnaque, pas arnaque ? Les gars d’Enquête / Investigation sont dessus.

Résutat, exhausted, tanné par le soleil (j’ai frôlé le coup de soleil facial), je rentre bien avant l’heure du prochain vol (prévu à 22h20), il est 15h et je me dois d’attendre une heure au premier point d’embarquement et de checking des passeports (bref, à l’entrée) car on est autorisé à pénétrer cette zone que dans les six heures précédant le vol. Du moment que ça permet d’apprendre un truc…

Next step, next flight, new country.

Ou comment amener de la nourriture en territoire australien ou franchir un interdit, est-ce si difficile ?
 
Aigrette des récifs (pattes toutes jaunes !)



White-eared Bulbul (Pycnonotus leucotis)


Common Myna (Acridotheres tristis)

Tourterelle maillée
 
 
 Note de fin de page

Au 18 octobre 2014 (j’apprécie particulièrement le choix de la date), un euro équivaut à 4,31 dirhams.

A l’aéroport Charles de Gaulle, profitant de mes 8 heures d’attente entre l’arrivée du train et le départ de l’avion, j’avais pour mission d’utiliser les 8 tickets resto de mon carnet, soit 52 euros de bouffe à trouver. Hé bien à l’aéroport, ça part plutôt vite allez, voilà deux exemples pour vous donnera une idée quand vous serez par là :

Au McDonald’s de la partie internationale, terminal 2A-2C : 1 Milkshake à la fraise (3,90 euros) + 2 macarons (1,30 euro x2)

On appréciera plus particulièrement la boisson mixée devant vous puis présentée dans un verre à milkshake traditionnel, reposant sur une soucoupe design où les macarons viennent également s’y déposer. En même temps, pour ce prix, tu me diras, les connards…

Au Starbucks, Hall A : Un club sandwich Louisiane  (6,90 euros !!!) + un TrucFrappé Cassis-Fraise (5,90 euros !). Bon, niveau présentation, tu peux te brosser.