mardi 30 décembre 2014

14 décembre 2014 : Wave Rock



Dans le bush australien du sud du Western Australia, il y a un spot assez célèbre dès que l’on se penche sur les sites incontournables du coin, c’est la Wave Rock. Et chose plutôt cool, c'est à environ deux heures de ma ferme de Tincurrin.


Les non-anglophones et/ou les aveugles peuvent encore se demander de quoi il s’agit, donc je précise que la Wave Rock est une petite portion d’un immense rocher qui donne la sensation de voir une vague géante en pierre commençant à se rabattre sur elle-même. Elle fait un peu plus de 100 mètres mais ça fait vraiment tout petit quand on voit ce qui l’entoure.

Le vrai truc sympa est que le site ne se limite pas juste à cette artistique érosion. Il est aussi possible de grimper sur le rocher, d’admirer le panorama, de scruter les lézards typiques de la zone et de se balader quelques kilomètres pour voir l’Hippo’s yawn, abri de pierre où on a l’illusion de voir la bouche d’un hippopotame.
Hippo's yawn ou le baillement de l'hippopotame
Ensuite, il est possible de reprendre son véhicule pour aller à Roe Nature Reserve, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Wave Rock, pour observer une centaine de pochoirs digitaux aborigènes réalisés par des hommes, femmes et enfants. Ils sont bien conservés car effectués à l’intérieur d’une sorte de gros abri rocheux où la lumière passe peu. La légende de Mulka, dévoreur d’aborigènes, est associée à ce lieu et avec Wave Rock, ils constituaient les deux lieux de rendez-vous des aborigènes quand ils se retrouvaient car ils permettent d’être en hauteur.

samedi 27 décembre 2014

Lundi 10 novembre au samedi 20 décembre 2014 : Tincurrin partie 6 : les oiseaux 2/2

Pour la seconde salve, on retrouve essentiellement des oiseaux vus ailleurs mais de façon fugace ou lointaine ainsi que des coches ou demi-coches qui sont mal vues.


Mais, commençons par une bonne coche, l'Australian Ringneck Barnadius zonarius où sur cette photo, deux sous-espèces sont présentes, la race basique avec du jaune sur le ventre, le Port Lincoln Parrot et la sous-espèce semitorquatus appelée Twenty-eight Parrot (à cause de son cri, censé ressembler à la prononciation du chiffre 28). Il y en a un tas dans le bush, souvent en bandes et trouver des belles grandes plumes est super facile.
Australian Ringneck Barnadius zonarius
Hoary-headed Grebe Poliocephalus poliocephalus, déjà vu de loin à Perth mais là, j'étais bien plus près pour le certifier.
Hooded Robin female Melanodryas cucullata
White-browed Babbler Pomatostomus superciliosus
Welcome Swallow Hirundo neoxena
Grey Shrike-trush Colluricincla harmonica
Black-faced Woodswallow Artamus cinereus
Painted Button-quail or Little Button-quail, le Little est plus répandu mais je pense que c'est le Painted.
Les Galah pioncent sur les céréales, ça permet de donner un petit goût de fientes au blé.
Silvereye Zosterops lateralis chloronatus
Weebill Smicrornis brevirostris sûrement
White-fronted Chat Epthianura albifrons, beaucoup mieux vu que sur Rottnest Island.

Lundi 10 novembre au samedi 20 décembre 2014 : Tincurrin partie 5 : les oiseaux 1/2

Comme dans chaque lieu, rentrons maintenant dans le coeur du sujet, les oiseaux et plus particulièrement, les coches.

Australasian Pipit Anthus novaeseelandiae

Black-fronted Dotterel Elseyornis melanops

Chesnut-rumped Thornbill Acathiza uropygialis
Grey Butcherbird Cracticus torquatus
Yellow-plumed Honeyeater Lichenostomus ornatus
Crested Pigeon Ocyphaps lophotes
Inland Thornbill Acanthiza apicallis
Rufous Treecreeper Climacteris rufus
Tree Martin Petrochelidon ariel
Regent Parrot Polytelis anthopeplus, à Narrogin


vendredi 26 décembre 2014

Lundi 10 novembre au samedi 20 décembre 2014 : Tincurrin partie 4 : les bestioles



Pour commencer, je vous remontre la Yabbie sous un autre jour. Celle-là faisait partie des plus grosses.

Les araignées, c’est comme les oiseaux. Il y en a tellement qu’on va juste s’arrêter à deux espèces, une inoffensive qui bâtit ses toiles avec ses copines (il y a un côté quartier résidentiel) dont le nom m’est inconnu et une autre, célèbre ici, la Redback. Elle a le dos rouge mais ne m’a pas voulu bien me le montrer donc ça ne se voit que très finement sur la photo.

La Redback femelle
Avec la période de Noël, commençons par ce papillon nocturne astucieusement appelé le Christmas Moth puisqu’il apparaît à partir de novembre jusqu’à la fin de l’année, au moment de Noël donc.

En ville, il est parfois facile de voir des cigales. Il est beaucoup plus simple de les entendre. Les grosses sauterelles, par contre ne font pas un bruit et les voir n’est souvent que furtif.



Une cousine de la Mante religieuse, la Spiny Bark Mantis dont le corps se couvre d’épines.

Niveau reptile, je ne connais pas encore le nom du petit lézard mais vous avez le classique Bobtail avec sa queue écourtée et le dangereux Dugite Snake observé à deux occasions. Impressionnant la bête.



Évidemment, pour finir, un kangourou.