samedi 21 février 2015

Un petit perroquet pour la route

Enfin, la route reprend pour l'est et pour clôturer les dernières heures à Albany, une dernière coche pour la route, le Rock Parrot Neophema petrophila. Il traine sur les rives sud-est du pays et évidemment, là où il y a des gros rochers (mais dans ce cas, des posés artificiellement). J'espère pouvoir l'avoir mieux que ça mais il est farouche le petit.


mercredi 18 février 2015

On fait un road trip ! Ah non, regarde, ça, c'est un road-trip

On a beau se la péter à dire qu'on part sur la route pour un mois, deux, voire un poil plus et à faire le tour du pays.
On a beau faire rêver les potes avec ça et donner envie aux autres de faire la même chose.
On a beau se dire, tout jeunot, que ça, c'est l'aventure, la vraie, dans sa jeep, son van ou son break, quand on tombe sur ce type de caisse et le voyage qui va avec, ben, on ferme sa gueule.

 

Postée à Albany, primo, une voiture américaine Hudson de 1930 ne passe pas inaperçue. Deuxio, les petits drapeaux berlinois interloquent forcément.
Tertio, les portières... mais il y a quoi sur les portières ? Le tracé d'un voyage. Le tracé d'un voyage avec ce vieux véhicule ! Un road-trip de deux ans !!
Mais qui fait ça ? Autre indice, écrit un peu partout, Heidi Hetzer, une dame de 75 ans !




Là, on a affaire à un vrai road-trip.
Elle a un blog, un compte facebook. Tapez son nom dans google, c'est toujours sympa.

lundi 16 février 2015

Oh les beaux paysages

Petit florilège des environs.

Torndirrup National Park : Près du lieu de blowholes où les vagues filent sous la roche, dans des crevasses, la percutent en créant des sons lourds, graves et puissants, comme ceux qui sortent des fanons des baleines.

Torndirrup NP : Après blowholes, faut continuer de marcher, le paysage est sympa.








Torndirrup NP : Des mollusques

Williams Bay Natinoal Park : la plage d'Elephant Rocks, Elle doit son nom à deux gros rochers massifs qui donnent l'impression de voir le dos, le haut de la tête et l'allure générale de deux éléphants. Je me suis dit qu'en photo, ça ne rendrait pas très bien donc ils ne sont pas présents..
Williams Bay NP : Vue opposée de la plage d'Elephant Rocks

Williams Bay NP : A gauche d'Elephant Rocks

A sa droite, Greenpool beach

Sitrling range National Park : Vue sur le parc depuis son côté est, depuis Bluff Knoll



Un couple de faucons et le Stirling Range en fond

Le Bluff Knoll, c'est tout là-haut qu'on a été, 1095 mètres, deux heures trente pour monter et redescendre.

En soirée, en quittant le Stirling Range

Two People Bay National Park : Little Beach

Des belles dunes impossibles à atteindre dans Two people Bay NP

Islet point à Nanarup, sympa petit coin avec beaucoup de pêcheurs et des saumons au large

Le road trip avec premier arrêt


Destination Albany pour la première pause. Retour à l’auberge que l’on connait bien. Ça tombe bien, c’est le début des vendanges !

Sooty Oystercatcher Haematopus fuliginosus à côté des blowholes de Torndirrup National Park

Vu que la Jeep a coûté pas mal de sous, s’arrêter quelques jours ici semble donc une bonne idée. Cela me permettra aussi de voir dans le coin des paysages que je n’avais pas encore pu voir avant faute de voiture.

Pacific Gull Larus pacificus à Two People Bay.
D’un côté, cela m’a permis de visiter les parcs nationaux de William Bay, Stirling Range, Two People Bay (La baie des deux peuples, écrits en français au bout de la route), de retourner au parc national de Torndirrup pour le découvrir plus en profondeur et de cocher quelques nouvelles espèces comme l'Australasian Gannet (le Fou de Bassan local) ou le White-bellied Sea-eagle.

Wedge-tailed Eagle Aquila audax, vu au Stirling Range.
De l’autre, cela m’a permis de compléter mon expérience dans les vignes pour faire l’étape finale, la récolte du raisin ! L’avantage, c’est qu’on est payé à l’heure. L’inconvénient est que l’on ne fait pas beaucoup d’heures par jour, six maximum. L’inconvénient majeur est qu’à part ces deux récoltes dans deux vignes différentes, les autres vignerons ne sont pas encore prêts pour le « grape picking ».

Une semaine sans job mais en payant l’auberge ne s’avère finalement pas rentable… sauf quand vous retournez voir un vigneron chez qui vous avez relevé les vignes et que le timing colle parfaitement pour qu’il ait besoin de vous le lendemain pour poser des filets. Ça limite la casse monétaire.
Bref, les vendanges devraient battre leur plein autour d’Albany aux alentours du 25 février.

A Porongurup, une centaine de Carnaby's Black-Cockatoo Calyptorhynchus latirostris

lundi 9 février 2015

Quelques birdgraffs !

Bon, rester en plan à Perth m'a permis de voir quelques dessins sur lesquels j'étais passé à côté.












Il y en a d'autres sur ce site du même artiste : http://www.akabonsai.com/paint.html


dimanche 8 février 2015

Le road no trip



Le principe d’un road no trip est assez simple. A l’inverse d’un road trip, votre escapade en voiture ne vous mènera, d’une part, pas très loin, d’autre part, vous fera débourser de l’argent inutilement.

Alors, la question se pose : Comment faire un bon road no trip ? Vous prenez tous les éléments nécessaires à un « Voyage en voiture » : des potes, une voiture, un plan de route, du matériel de camping, de l’argent sur chaque compte bancaire, du temps devant soi et vous mélangez le tout. Mais vous mélangez bien bien bien ! Et vous obtiendrez… de la merde.

Ça, c’est dans le pire des cas. Par contre, vous obtiendrez toujours une péripétie. La plus connue de toute est la fameuse anecdote de « la voiture en panne ». Elle peut aller de simplement quelques kilomètres, comme sur le périph’ de Perth (petite pensée pour Arthur et son van) à plusieurs milliers de kilomètres au milieu du bush et bien paumé, comme c’est arrivé à un voyageur il y a environ deux semaines entre Espérance et Adélaïde (le voyageur est d’ailleurs mort de soif ; Je suis sûr que ça te rassure maman).

Dans le cas présent, il a fallu moins de 300 kilomètres avant que la pompe à eau nous abandonne et nique tout. Nous avons été remorqués à… Narrogin (Mais je connais put’n ! Je ne visite même pas des nouveaux bleds paumés) dans son Caravan Park. Nous y sommes restés trois longues journées à attendre une solution de la part du concessionnaire (car oui, heureusement, ce n’était pas une vente de particulier à particulier) pour ramener la Jeep à Perth à moindre frais et la réparer, si possible…

Et c’était possible. Le moteur en a par contre aussi pris un coup. Les réparations ne s’élevaient qu’à…. 4000 dollars !!! Put’n, c’est le prix du véhicule

Mais !!! Il y a toujours un « mais ». L’assurance couvre 1000 dollars et le concessionnaire, dans sa bonté commerçante, met de sa poche 1500. Il reste donc 1500 dollars à payer à trois acheteurs (sur cinq membres d’équipage) et je ne suis pas inclus dedans.


Petit interlude : A Narrogin, il faisait vraiment chaud, comme à Perth je vous dirais. Rester assis sur votre chaise pendant une heure suffit à vous faire transpirer des cuisses. Agréable sensation.
De retour à Perth, quand on a dit que nous étions à Narrogin, la réaction générale a été de répondre que nous étions dans le trou du cul du monde où traînent pauvres et junkies. Et que ça craint. Ah bah, ça tombe bien, j’y étais six semaines en helpX, enfin pas loin de cette bourgade.


Bref, tout cela décale le voyage de dix jours. On reste à Perth à payer une semaine supplémentaire en auberge. On commence à se dire qu’on pourrait se poser en chemin pour bosser un peu et rembourser les frais imprévus, surtout si on est dans une bonne période pour du boulot en ferme. Ce serait dommage de passer à côté

Nous repartons, le moteur tourne nickel, ouf, retournons à Albany (Ah je vous avais dit que niveau « trip », c’est le niveau zéro) pour saluer les gens que nous y connaissons. Au passage, c’est bientôt la saison des vendanges dans ce coin de pays (elles ont commencé il y a deux semaines à Margaret River, the place for Grape picking) et si possible, si le timing est bon, pourquoi ne pas rester et achever mon job en vineyard par la récolte du raisin ?