samedi 19 novembre 2016

la job

Depuis le vendredi 28 octobre, je travaille grâce à une boite d’intérim dans une entreprise vieille de deux ans (une start-up) qui vend des recettes à domicile avec tous les ingrédients fournis. Le but du job est donc de préparer les différents ingrédients et de tout envoyer le dimanche et le lundi.
Le gros avantage de ce travail est que le vendredi, il est possible de récupérer de la nourriture et niveau légumes, il y a énormément de quoi faire (patates, oignons, choux, épinards, courgettes, butternots, …) et parfois un peu de pâtes fraîches.
On peut bosser de 7 à 15h ou de 15 à 23h. Moi je suis plus souvent sur le service du soir.
Niveau petits mains, on est nombreux et ça recrute à tour de bras (5-6 personnes par semaine depuis 5 semaines) parce qu’ils ont de plus en plus de commande (donc, ça marche). On se retrouve ainsi à être une cinquantaine de personnes de toute nationalité, ce qui est sympa pour amorcer des conversations (« tu viens d’où ? »). Ainsi, je peux côtoyer des personnes d’origine haïtienne (évidemment), algérienne, marocaine, camerounaise, ivoirienne, roumaine, chilienne, évidemment des québécois et français. Il y a aussi quelques asiatiques et sûrement des hispaniques venus d’autres pays que du Chili.

Petit fait intéressant, même la nana de la boite d’intérim qui nous recrutait a, depuis, intégré la compagnie comme adjointe des Ressources Humaines. Donc, oui, ça confirme que l’entreprise se porte bien.

Dans les détails amusants, tout est en anglais et français pour les recettes et on voit que niveau français, on a un peu plus de mal et on laisse passer des erreurs grossières chez les « têtes pensantes » de l’entreprise. On étiquette ainsi (donc, oui, le client le voit) des « Fettucini à l’ancre de seiche » et des « Médallions de bœuf ». Le plus drôle est que lorsque je parle de l’histoire de l’encre de seiche aux responsables (ceux qui surveillent les petites mains et qui sont donc juste des moyennes mains), ils ne comprennent absolument pas où est la faute (bref, on est dans une région francophone à bosser avec des montréalais à tendance anglophone).
D’ailleurs, pour les responsables, ils sont 5 à nous encadrer (ils ont une veste bleue quand nous sommes en blanc). Mon préféré, c’est Mario. Mario et Chris, ils dorment certaines nuits à l’entreprise, ils font du 70h semaine. Et un jour, on lui demande si ça va le boulot, s’il n’en fait pas trop et ne risque pas de péter un câble. Mais Mario pense que le « burn out », c’est pour les couilles molles, ça veut tout dire. Aussi, un matin, il me demande si je me suis déjà fait une escort car pour lui c’est à faire, et même si possible une escort de luxe. Oh la belle mentalité. Mais ça correspond bien à ce qui transparaît de lui. Il est heureusement sympa.


Les patrons commandent eux aussi une boîte. Ça permet de faire un petit contrôle qualité au passage je pense.
Au frigo, on regroupe tous es ingrédients ensemble.



Le dimanche et le lundi, souvent, je construis des cartons. Ils ont couche à mettre (des liners) pour conserver la fraîcheur.

La salle de production où on prépare tout.

Des pains de glace qui vont au fond des boîtes.

mardi 15 novembre 2016

Musée et oiseaux

Alors, un peu en vrac depuis trois semaines, j’ai refait de petites balades dans Montréal, sur l’ile Sainte-Hélène et au parc La Fontaine. Je suis également parti faire un tour à Ottawa.

La Fontaine, à part des Colverts, des Goélands à bec cerclé, des écureuils et un cycliste ensanglanté, il n’y a pas grand-chose à observer à cette saison.

Un arbre transformé en oeuvre d'art "Lance-pierres à glands"

La Fontaine


Mésange à tête noire

L’ile Sainte-Hélène propose des Merles d’Amérique, des Mésanges à tête noire mais aussi un Grimpereau brun Certhia americana et des Goélands au loin. Bref, il y a un peu plus de choses mais ça reste difficile. Faut que j’y passe au couchant pour voir Putois et Ratons-laveurs.



Je profitais d’être à Ottawa en famille pour voir le Musée Canadien de l’Histoire. Chouette usée où on peut y passer la journée avec une documentation riche sur les natifs des territoires du Nord-Ouest du pays.

ça construit près du Parlement

Le Musée Canadien de l'Histoire


Art conventionnel vs art moderne. J'aime bien la façon moderne de détourner des pictogrammes.

L'espace musée pour les enfants, c'est une caverne d'Ali Baba.

Au passage, aux alentours du musée traînent Mésanges et Juncos ardoisés Junco hyemalis (trop content d’avoir coché ce dernier. Puis, je le découvre deux semaines plus tard dans le jardin de ma location).

Juncos ardoisés



Enfin, petit tour à un festival de bd et autres arts sur le boulevard Laurier, en ce dimanche 13 novembre, festival plutôt underground avec bah… pas mal de trucs underground justement mais 4-5 artistes que je trouvais intéressant. Ça valait le coup d’œil, rien que pour les gens présents.


Arboretum Morgan

26 octobre 1016

Tout au sud de l’ile de Montréal, il y a l’arboretum Morgan. Pour y aller, rien de plus simple, il me suffit de prendre le bus 121, puis le 740 et le 419…. Bon, ok, faut au moins 1h20 de trajet donc ce n’est pas si simple que ça.

J’ai trouvé ce lieu par hasard en feuilletant sur internet des « places » où je pourrais observer des oiseaux et vu que je ne suis allé qu’une fois tout au sud (au Cap Saint-Jacques), je me suis dit que niveau « balade découverte », ça vaudrait le coup.


Pour 7$ (ah zut, c’est payant en plus), vous pouvez vous promener dans les 425 hectares de l’arboretum. Il y a plein de parcours de différentes longueurs. Au final, j’y suis resté 4 heures. Le lieu est surtout utilisé par les gens de la banlieue sud de Montréal (comme ceux de la ville de Saint-Anne) pour promener leurs chiens, faire du footing, voire les deux en même temps. Pas une personne croisée ne parlait français. On est bien dans une zone anglophone du Québec.



Niveau piafs, bon, c’est l’automne donc je ne m’attendais pas à un truc énorme (malgré la réputation que se donne l’arboretum). J’ai vu une dizaine d’espèces et j’ai profité de couleurs automnales sur leur fin. 

Les classiques Mésanges à tête noire (Black-capped Chickadee Poecile atricapilla) furetaient dans la basse végétation forestière (et s’amusent à vous approcher à un mètre de temps en temps). Les Roitelets à couronne dorée (Golden-crowned Kinglet Regulus satrapa) se faisaient un peu plus discrets. Une partie de l’arboretum était le lieu de regroupement des Merles d’Amérique (American Robin Turdus migratorius). Pas loin d’eux tapaient un Pic chevelu (Hairy Woodpecker Picoides villosus) et le Grand « Woody woodpecker » Pic (Pileated Woodpecker Dryocopus pileatus). 
D’ailleurs, j’en ai revu un couple à la sortie du site. Ce pic est vraiment classe et immense.

Le roitelet

Le Pic chevelu

Woody

Les gros trous de Woody

Un écureuil roux de loin et tout flou

J’ai pu me faire une belle coche avec la Gélinotte huppée (Ruffed Grouse Bonasa umbellus) qui, au décollage, part dans trois sons explosifs.



Et puis, sur la toute fin, un Bruant à gorge blanche (White-throated Sparrow Zonotrichia albicollis).




jeudi 3 novembre 2016

Je reviens à Montréal

Mon premier PVT au Canada, je l’avais commencé à Québec en 2008. A la douane, on patientait sagement les uns derrière les autres. On faisait la queue comme chez le médecin. Ça durait une plombe (peut-être bien trois-quarts d’heure) et puis quand c’était ton tour, on allait dans un bureau face à deux douaniers, on expliquait pourquoi on venait, etc. ça durait encore une bonne quinzaine de minutes.
En 2016, je recommence la chose à Montréal, ça fait plus administratif. Ils sont une dizaine de douaniers les uns à côté des autres et on t’appelle au guichet qu’est prêt. Selon l’humeur et l’envie, on te demande la lettre d’admission en PVT, une preuve de fonds et ton assurance pour la durée où tu restes ici. Moi, j’ai eu la totale. Puis tu vas t’asseoir un quart d’heure le temps que le papier de visa de travail temporaire soit rédigé.
Pour info, pour l’assurance, si vous en prenez une qui vous couvre les six premiers mois avec en tête de se dire « je paierais les six autres mois plus tard, voire jamais car ça ne sert à rien », la douane le note et vous valide un PVT de la durée de votre assurance. Donc, vous vous faîtes bien avoir.

Bon, ça n'a pas changé
Mais les billets ont eu le droit à un petit lifting (les billets hein, pas la reine)

Dans les petites anecdotes, la lettre d’admission, je l’ai imprimé le matin du départ (je savais bien qu’il me manquait quelque chose) à l’hôtel.
Autre point de détail dans le choix de l’hôtel, prenez-en un qui se trouve sur le début de la navette gratuite pour l’aéroport, sinon… vous l’avez dans le…. dans l‘os, vous l’avez dans l’os. Parce qu’entre neuf et dix heures, tout le monde veut prendre le bus pour l’aéroport mais il est vite plein (j’ai une pensée tout particulière pour ceux qui logent dans le Première Classe, un peu éloigné des autres confrères, bad idea !!!! Ne refaites jamais ça).

Niveau vol, j’ai l’impression qu’Air Transat, c’est devenu une petite daube (ou je me suis embourgeoisé ; ou j’ai perdu ma joie naïve de mon premier vol en avion) mais les écouteurs pour les films, tu les payes !!! (Y a pas intérêt à oublier les siens) et niveau repas, c’est basique. Heureusement, comme à la cantine, on peut avoir du rab de sandwich.
Niveau films, classique, ma petite liste des 7h35 de vol fut « Batman vs Superman » vs myself (Heureusement qu’on a une Wonder Woman, sinon, c’est….) puis « The nice guys », un nice flm et enfin « Demolition » dont je n’avais pas entendu parler mais avec Jake Gyllenhal et Naomi Watts dedans, ça me branchait bien (et c’est pas mal du tout).

A Montréal, la douanière m’a demandé pourquoi je ne souhaite faire qu’une année de PVT au lieu de deux (ben, justement, c’est ma deuxième année)  mais elle ne m’a rien demandé sur les raisons de mon retour ou les projets que je pourrais avoir durant mon séjour au Canada (Alors que ça, je crois bien qu’ils m’ont posé la question la première fois).
Dans les clichés, dans les couloirs de l’aéroport, on utilise une voiturette pour transporter une personne obèse.

Je profite bien de mes journées vus que je me couche vers 21h et me lève vers 6h (merci le décalage horaire). Enfin, niveau météo, il fait 3°C le matin, 8 l’aprem’.

Allez, paf, on remet le couvert

Après l'Australie, c'est au Canada maintenant de me subir. Et comme la première fois, pour commencer, on fait direct un article sur...ailleurs.


Le meze ou comment se faire péter la bedaine

Fin septembre 2016, peu avant le départ pour Montréal, je suis parti 10 jours à Chypre, plus spécifiquement à Nicosie où résident mon cousin et sa compagne.
Chypre est le pays aux chats. Quand on en voit un dès l’aéroport, on se dit qu’on est dans le vrai.

Culturellement, il y a de quoi faire avec 5000 ans d’histoire, des phéniciens aux musulmans en passant par les catholiques et orthodoxes. Le pays est riche de ses vieux édifices, dont beaucoup de religieux et de ses traditions comme, par exemple, tout ce qui concerne la nourriture.

Et niveau gastronomie, j’ai bien découvert. Notamment grâce à la mère de la compagne de mon cousin (tu notes ?) qui nous a cuisiné quasiment tout ce qui est typique du pays. Très peu de poissons dans la cuisine chypriote (ça  m’allait bien) mais beaucoup de viande, du raisin, de l’eau de rose et de la cannelle. Cette épice, on en met partout même si parfois, c’est à faible dose. L’eau de rose, on en met presque partout mais c’est surtout dans les gâteaux qu’on la retrouve. Le raisin, il est mangé tel quel ou transformé en une sorte de pâte qui se mange chaude, froide, comme on veut, et qui sert à faire des soutzoukos. Et souvent, on ajoute un peu d’eau de rose dans la pâte de raisin quand on mange ça tel quel.

Niveau viande, j’ai beaucoup aimé les sheftalias (du bœuf haché) qu’on peut manger avec du pain pita et accompagné d’une salade tomate-avocat-concombre. De toute façon, peu importe le plat, une salade l’accompagne toujours. Et on se dit que ce n’est pas plus mal pour se donner bonne conscience et se dire qu’on ne s’engraisse pas comme une oie (mais c’est trop tard de toute façon).

Là, y a manger pour... cinq........ cinq très gros mangeurs alors 

La partie diététique du repas

Sheftalias avec salade et du pain pita hors cadre ; ça, c'est pour une personne. La photo ne rend pas bien l'abondance de cette barquette. 

Le dimanche, le truc à faire, c’est un meze. Le mieux est d’aller pour cela dans une taverne dans un village de montagne. Ça, c’est typique, le cadre est superbe et on constate que c’est bien un rendez-vous traditionnel chypriote. Alors, un meze, c’est quoi ? C’est la succession de 14 plats avec généralement l’entrée et le dessert comptés à part (soit 16 plats possible). Chaque plat ne comporte qu’une grosse bouchée par participant (en gros), donc cela semble jouable. Pourtant, dès le septième-huitième plat, ça cale dur. Heureusement, les chypriotes sont habitués à ce que ça cale, semble-t-il, puisqu’ils proposent d’emmener les restes (on en avait vraiment beaucoup, une poche complète).

Niveau musée, sur Nicosie, le musée byzantin est l’un des plus courants à visiter. Il y a juste un très gros problème d’accès. Il est réparti sur trois niveaux. Si le premier est toujours ouvert. Pour les deux autres, c’est… euh… aléatoire. Bref, ça s’inscrit un peu dans le mode de vie local.
Juste à côté, il y a le musée du combat national « national struggle », sans doute le musée le plus choquant que j’ai vu à ce jour avec sa déco en cordes de pendus et ses photos de combattants chypriotes assassinés ou auto-explosés à la bombe. Il vaut quand même le détour pour mieux comprendre le contexte historique de l’ile tout en gardant une vue subjective de la situation. Ici, on célèbre les personnes liées à EOKA, mouvement de résistance face à la Grande Bretagne et la Turquie. On met en avant les événements d’avant 1974, date où le pays fut coupé en deux. Au dernier étage, on célèbre tous les combattants (que des hommes), mort quasi tous en 1957-58, tués par les britanniques ou les turcs quand ils ne se tuaient eux-mêmes pendant la fabrication de leur bombe (il y en a au moins un). Quelques parties sont en anglais donc, ça aide à comprendre mais l’ambiance est bien sombre.

La richesse orthodoxe. Faut bien embrasser toutes les icônes.

Planter à même les graines. Et c'est profond, j'ai testé.

Petite rue de Nicosie


Palais de l'Archevêque Monseigneur Makarios, un emblème orthodoxe au pays.

La statue de la liberté mais version chypriote avec un petit côté communiste je lui trouve (les ouvriers sauvant le peuple).

Ce côté un peu sombre, on l’a toujours avec cette capitale coupée en deux, une partie turque, une partie grecque, et les forces l’ONU qui se baladent en ville. Mon cousin m’a fait découvrir un centre culturel, situé dans la zone frontalière, qui tend à nouer des liens entre les deux peuples. Ainsi, un samedi soir, il était possible de suivre une visite guidée gratuite en anglais (ah oui, quasi tout le monde parle anglais) pour montrer des lieux intéressants de chaque côté. Ainsi, dans la zone turque, on a vu un bar branché qui organise des concerts et plus loin une zone festive avec des bars et une petite salle hip-hop où des ados dansent et font des pirouettes au lieu de s’ennuyer.

Voici une rue modifiée en impasse marquant la séparation des deux Nicosie.

Le Buyuk Han qui servait avant à abreuver les dromadaires.

Sur sa façade extérieure, on y trouve des chardonnerets et verdiers dans des cages. C'est un petit kif pour les chypriotes (des deux bords) les passereaux, perruches et perroquets emprisonnés.

Un poste de surveillance chypriote, ouest de Nicosie, à 50 mètres du reposoir de Guêpiers. Voyez la belle citerne d'eau. Chaque maison a la sienne sur son toit. 
Côté grec, on a fini sur un petit jardin où les immigrés se retrouvent entre eux après le boulot. J’ai été très surpris, dans le lot, de découvrir qu’il y a beaucoup de philippines à Chypre. Elles viennent pour s’occuper des personnes âgées et se retrouvent jusque dans les petits villages perdus des montagnes.

Niveau nature, la montagne, justement, ça a l’air vraiment top. J’ai pu faire une petite journée dans les Troodos et ça donne envie de revenir voir ça. De plus, il y a une douzaine de petites églises orthodoxes parfois bien isolées inscrites au patrimoine de l’UNESCO.

Inscrite au patrimoine de l'Unesco, cette petite église à Nikitari est couverte de peintures du XIIème à l'intérieur. Et les visiteurs sont rares.

Dans le village de Kato Drys, tout le sol est pavé.


L'âne, très utilisé par le passé, devient rare sur Chypre.

Ah, il se la pète un peu ces Chypriotes Turcs quand même.

Un mariage à Larnaka

Le respect de l'arbre jusque dans sa toiture.

Près de Nicosie, je suis allé à l’Athalassa dam, un barrage d’eau avec une grande zone en parc autour. Il y a moyen de voir quelques oiseaux sympas (comme le Balbuzard). Bref, j’ai bien fait le côté culturel et gastronomique, si j’y retourne, ce sera le côté nature que je devrais bosser mais pour se déplacer en voiture, attention ils conduisent hyper mal.


Donc niveau bestiole, j’ai un peu « chié dans la colle » comme diraient les plus raffinés d’entre nous vu que j’étais limité dans mes déplacements. Toutefois, dans les Troodos, le Traquet de Chypre s’est montré dans la ville de Pedoulas, Les Mésanges noires s'égosillent dans les résineux des montagnes. les Martinets s’observaient fugacement depuis l’autoroute. Les Corneilles mantelées sont légion. La Bergeronnette des ruisseaux résident en belle quantité dans les canaux de la capitale. Mon premier Pouillot siffleur trainait dans un parc où les Gobemouches gris sont aisément visibles. Les Guêpiers d’Europe se posent sur un grand arbre mort de l’est de Nicosie et survolent constamment la zone neutre en piaillant sans discontinuer. Enfin, le Petit-duc Scops de Chypre s’est fait entendre dans la capitale pour bien me rappeler le potentiel de cette ile et qu’il y a de quoi voir et aussi écouter.

La Corneille Mantelée

Le Gobemouche gris

Le charme de smontagnes

Une Echasse blanche

Le Balbuzard pêcheur

Un super lézard dont je ne connais pas le nom.