mardi 28 novembre 2017

Différences entre pays

Pour le moment, voilà quelques différences notables perçues entre la Colombie (bien arpentée), l’Equateur (sommairement vu mais ce n’est que partie remise) et le Pérou (tout juste entamé) :

Définitivement, la Colombie possède les routes les plus pourries avec nids de poule et compagnie, où conduire au milieu de la route ou sur la gauche semble d’un total naturel et où les trottoirs sont atypiques (tout est imaginable).
Puisqu’on est sur la route, parlons des bus. En Equateur, ils ne sont jamais équipés de toilettes donc pensez à prendre vos dispositions avant de partir. J’ai l’impression qu’au Pérou, on atteint le nec plus ultra du bus (plutôt cool pour un voyage de nuit). Je saurais ça demain et vous direz si c’est bien comme j’ai vu sur le net.

Les colombiens utilisent beaucoup des minutos, des téléphones portables à louer dans la rue à la minute. Le Pérou utilise des cabines téléphoniques. Quant à l’Equateur, quelques minutos vus mais c’est light en comparaison de son ami frontalier du nord.

Le courrier ! Si vous réussissez à envoyer une carte postale depuis la Colombie, vous êtes un champion. D’une manière générale, le service postal est peu utilisé ici et trouver des timbres ainsi que la poste peut devenir un véritable jeu de piste (allez voir par-là, ah bah non, dans ce magasin plutôt, non plus bah là-bas alors,…) alors qu’en Equateur et au Pérou, c’est facile.

Les grandes marques alimentaires, dans les grandes villes, on les retrouve aisément mais les enseignes varient selon les pays.
McDo est forcément présent mais souvent, qu’un resto vu par capitale, un petit dans le centre de Bogota, pas mal classique à Quito (mais pas dans le centre), pas vu à Lima mais c’est obligé qu’il y en ait un. Une belle différence par rapport à l’Europe, l’Amérique du nord et l’Océanie, le McDo ici a souvent une antenne spécialement destinée aux desserts.
Le KFC est présent fortement à Quito, pas de souvenir de l’avoir vu à Bogota et un peu présent à Lima mais semble pas mal en compétition avec une autre franchise de « pollos » (« poulets) du nom de Norkys (ou dans ce genre). Je mets en avant KFC parce qu’ils font du poulet (élevés au grain…) et l’Amérique du Sud adore la volaille. Donc, logique que fast food s’implante ici.
Starbucks, Pizza Hut et Dunkin donuts ne m’ont tapé dans l’œil qu’à Lima. Ça doit être plus compliqué dans les deux autres pays.
Bref, les grandes chaines de resto arrivent à s’insérer dans les grandes villes d’Amérique du Sud mais pas forcément avec la même facilité dans chaque pays. C’est assez étrange.
Ce qui est assez drôle est de constater des différences dans les formats de bouteille de boisson gazeuse selon les pays. En Equateur, vous pouvez trouver des toutes petites bouteilles de Coca cola (est-ce parce que les équatoriens ne sont pas grands et ont besoin de moins de liquide pour s’hydrater ?) alors que des grosses bouteilles de 3 litres se vendent au Pérou.

La culture du klaxon est forte partout et se pratique souvent pour inviter le piéton à rejoindre le véhicule (contre quelques sous) mais au Pérou, cela se pratique également par les voitures banalisées, en plus des taxis. Cela devient rapidement agaçant quand on se promène et limite insupportable. Se faire alpaguer tout le temps (taxi, resto, vente de rue) est une des choses les plus horripilantes de ce voyage.


Voilà pour le moment.

mercredi 22 novembre 2017

Lima

J’arrive en début de soirée du 20 novembre 2017 à Lima. Là encore, c’est une capitale de grande envergure, composée d’un tiers des habitants du Pérou. Etrangement, les auberges et hôtels sont rares dans le centre-ville et il faut aller plutôt chercher dans les quartiers sud de la ville que sont Miraflores et Barranco un lieu où loger. Les deux sont situés au bord du Pacifique, ceci est peut-être une des raisons au développement des gîtes touristiques si loin du centre (environ 7-10 kilomètres tout de même).

Cela me faisait un peu peur car d’une part, si les logements au centre sont rares, c’est peut-être parce qu’il n’y a rien à voir. D’autre part, je n’avais pas trouvé beaucoup de retour sur Lima dans des blogs de voyage comme si cette ville était zappée. Au final, le centre-ville fut une excellente surprise. La place centrale (plaza mayor ou place d’armes) est superbement entourée. De beaux édifices jaunes coloniaux, une cathédrale, un musée et le palais présidentiel et sa relève de la garde tous les midis. Les rues et parcs aux alentours sont très chouettes ici. Très agréable, la ville me paraît être la plus occidentalisée des trois capitales rencontrées pour le moment (avec Quito et Bogota). J’y flânerai (chose que je fais rarement) le lundi et le mardi.
Je déjeune près de l’église San Francisco pour 10 Nuevos Soles (environ 2,5 euros) et papote avec Sabrina et Pascal, couple de français d’Angers en vacances pour trois semaines.

L'aéroport vous accueille avec des photos du Macchi Picchu et des peintures de Joan Alfaro, très appréciable comme découverte péruvienne.


Le midi, relève de la garde en fanfare.



La catedral et la plaza mayor



Jolie verrière dans la casa de la literatura

ça bosse fort à la restauration... c'est peut-être la pause de midi aussi.


La basilique de San Francisco

Houlà, ça ressemble à des rockeurs ça. 

Direction le parque de la Muralla

Fight de tourterelles (nouvelle espèce au passage)

Il y a une volière dans ce parc et ce cacatoès australien se trouve du mauvais (ou plutôt du bon) côté de la cage mais il aime rendre visite à ses potes.

Cette statue de Pizarro trônait sur la plaza mayor mais elle a été déplacée ici car jugée trop provocante. 

Chouette mirador tout au nord, dans le quartier de Rimac mais y aller à pied est définitivement exclu. ça craint sur le chemin il parait. Je veux bien le croire quand je vois les habitations.

Une bonne soixantaine d'urubus en haut de la cathédrale.

N'oubliez pas de réserver !

Basilique de Santo Domingo, là où viendra le pape. Il choisit l'église qui a des lustres.

Cette basilique contient une douzaine de donations possibles à des ordres, des saints,...
Elle semble vénérée plus fortement San Martin de Porres (à gauche... ah bah non, il est où ? Bon, son crâne est là au moins), Santa Rosa de Lima (Et ça tombe bien car nous sommes à Lima, crâne en plein centre de la photo) et San Juan Macias (pas de crâne pour lui).

Oh mais il a juste été déplacé de quelques mètres San Martin de Porres.car nous sommes en plein dans les 40 jours de célébration de cet homme (noir au passage, ça mérite d'être signalé tellement c'est rare)..

La basilique a de superbes peintures.

Et même une représentation typée orthodoxe, la Virgen de Czestochowa (= tchéchoslovaque ?)


Parc Alameda Chabuca Granda

Monsieur en haut et madame en bas (non, ça ne se voit pas comme ça mais au nid, ça s'est bien vu)

Eglise San Agustin

Ouah, vu comment c'est dedans, ça sent la rénovation post-tremblement de terre.

Iglesia de la Merced

Déjà vu à Bogota mais là, c'est plus balèze et ils sont deux cette fois.

Quartier de Barranco



Dans Barranco, le café El gato tulipan propose quelques œuvres d'art. Il y en a vraiment de très chouettes comme ce dragon (animal récurrent de mon voyage. Faut dire que c'est hyper-populaire quand même).

Un superbe dessin d'un thème assez classique (la tortue transportant un monde)

Une peinture qui me parle beaucoup. Gros coup de cœur.
Le lendemain, je visite Huaca Pucllana (pour 12 Soles), un ancien site pré-inca, construit par les Wari. C’est un site cérémonial gigantesque qui a été recouvert de terres, dont qu’une partie n’a été mise à jour. Il reste encore pour 20-30 ans de boulot.
Les Wari cultivaient le maïs, divers haricots, la patate douce, l'avocat, la tomate, le quinoa, le kiwicha (autre céréale), l'oca. Comme arbres, ils avaient le tara, le lucuma et le huaranyo. Et ils avaient tout plein d'herbes aromatiques. 
Je traverse tout Miraflores à pied, longe le bord de mer, constitué que de galets, retourne dans le sympathique quartier huppé de Barranco qui vaut aussi le coup d’œil.

Lima m’a beaucoup plu au final. Il n’y a que son transport en commun qui est à revoir (pas assez de bus sur ses grandes lignes).

L'église de Barranco




Huaca Pucllana, les briques sont espacées permettant de mieux supporter les secousses sismiques. Et ça marche.

C'est très vaste

Voilà l'ensemble représenté par cette maquette. Au fait, on a une visite guidée pour l'accès au site. Bien sympa.

Au sommet, il attend de nouveaux sacrifices...

Le sud de Miraflores donne sur le Pacifique. La route en bas longe les plages de galets.


Besos frances, crêperie un peu chère (comme toute crêperie) mais je me suis laissé tenter à la plus gourmande et j'ai flâné là, posté avec mes jumelles en entendant des chansons francophones plus ou moins récentes se succédaient (50 millions de chinois, Place des grands hommes, Le port d'Amsterdam, Ah le petit vin blanc qu'on boit sous les tonnelles, et aussi du contemporain avec Polo & Pan et la chanson Cœur croisé. Pour le français en voyage depuis longtemps, cela fait un bien fou et la vue est superbe.

Nouvelle espèce pélicans j'ai l'impression.

Oh mon dieu ! Je ne sais pas comment s'appelle cet oiseau mais je l'adore déjà.

Dommage pour la luminosité, vers 18h, c'est un peu trop tard pour avoir quelque chose de bien.


Et petite sortie sur la plage de Barranco et Chorillos le jeudi 23 novembre, au matin. Ici, les plages sont faites de sable.










Chaque espèce d'oiseau a son bateau.