Après
l’aspect bord de mer, continuons par les terres du pays de Cairns.
Pour
commencer, en remarchant dans la ville et son jardin botanique, j’ai pu
identifier deux espèces qui m’avaient échappé lors de ma première visite bien
que communes.
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L'Intermediate Egret Ardea intermedia |
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Le Mangrove Honeyeater Lichenostomus fasciogularis |
Ensuite,
sur les conseils d’une pote, je suis parti à côté de Ravenshoe, à deux heures
de Cairns, dans le Tableland, cher à mon cœur grâce au road-trip où j’avais pu
bien crapahuter dans cette zone. Pas trop vers Ravenshoe, donc je me disais que
c’était une bonne idée d’aller vers là-bas pour compléter la zone. Heureusement
que le reste m’avait déjà conquis auparavant parce que si je ne m’étais
contenté que du refuge animalier et de ses alentours, j’aurais trouvé l’endroit
normal et surtout, je n’aurais pas vu grand-chose.
Eagles
nest, tenu par un vieux monsieur d’origine autrichienne malade et un peu tout
cassé du dos, est un refuge animalier qui recueille de nombreux dingos,
quelques reptiles, mammifères et pas mal de rapaces, dont quelques wedge-tailed
eagles (d(où le nom du refuge, rien à voir avec le nid d’aigles de ses origines
européennes, quoique… on ne sait jamais). Bref, les refuges, je n’ai jamais été
fan mais bon, je me suis dit que cela me
changerait de Cairns où je commençais à tourner en rond et qu’à défaut des
animaux blessés, je pourrais sûrement un peu me gaver dans la campagne
adjacente de nouvelles espèces aviaires. Bien mal m’en a pris.
Avec
deux oiseaux au compteur en dix jours, le résultat est maigre. Bon, en me
promenant dans les environs immédiats, j’ai quand même revu une ou deux espèces
sympas et pas trop courantes comme le Red-winged Fairy-wren, que je trouve
toujours très classe mais monstrueusement difficile à photographier.
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Pale-headed Rosella Platycercus adscitus |
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Barking Owl Ninox connivens |
C’est au
niveau des amphibiens que, par contre, je fus agréablement surpris avec quatre
espèces vus dans ce refuge, dans la salle de bains pour la Tree Frog commune,
dans l’allée pour l’invasif Cane Toad et dans le jardin pour les deux dernières
espèces (dont un couple) planqués contre une racine ou camouflé dans le
feuillage d’un arbre.
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Orange Thighed Tree frog Litoria xanthomera |
Le
travail consistait pour ma part à…. Ratisser, tondre la « pelouse »
(plus clairsemée et sèche, tu meurs), ratisser, couper des bananiers, ratisser,
nourrir les cochons d’inde, tuer des familles de souris, faire des sachets de
80 poussins congelés, désherber. Ah et j’oubliais, ratisser.
Nourrir
les animaux, tu penses bien « il est là pour dix jours, je ne vais pas
perdre mon temps à lui montrer comment faire, ça sert à rien ». Texto, ça
met dans l’ambiance. Avec moi, deux autres français présents depuis à peine
quelques jours de plus et eux, chargés durant la première heure du nourrissage
des rapaces et perroquets (ah oui, je les avais oubliés eux). A voir comment
notre vieux Harry les engueulait tous les jours parce que c’était mal fait, il
aurait mieux fait de me laisser participer dès mon arrivée à la partie
« bouffe », ça lui aurait économisé du stress (déjà qu’il est stressé
comme ce n’est pas permis).
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Les paons sur le véhicule de service |
Bref,
je me suis senti tout à fait à l’aise en ce lieu. J’ai de nombreuses anecdotes
désagréables en stock à pouvoir raconter mais je préfère laisser de côté les
aspects négatifs qui ne pourraient être que de simples différences de points de
vue pour garder juste un exemple concret, objectif où le jugement ne peut être
biaisé : Les mégots de cigarette. L’homme est un gros consommateur de
Palls Mall, es clopes avec des vrais mégots jaunes au bout. En retrouver un peu
partout dans les allées, près des enclos (je sais de quoi je parle, j’ai été
ratisseur professionnel là-bas je vous rappelle), ce n’est pas un peu comme
pisser dans un violon sur son travail ? A quoi sauver des animaux si c’est
pour niquer l’environnement ? Le must fut quand je lui montrai deux mégots
dans son compost, voulant les retirer, il me tapote les doigts pour que je les
lâche et il les enfonce bien dans son terreau meuble en me disant que c’est bon
pour le sol… No comments.
L’ennui
m’a très vite gagné dans ce trou et j’ai au moins pu en profiter pour regarder
quelques films. Aucun moyen de visiter la région sans véhicule et les balades à
pied étaient plutôt limitées. Le seul avantage fut une récolte non-négligeable
de plumes et l’observation de quelques espèces même si ce fut en captivité.
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Le dingo peut aussi être noir quand il vit dans la rainforest |
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Des oeufs d'émeu |
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Le Sooty Owl Tyto tenebricosa |
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Détail des plumes deBlue-Winged Kookaburra |
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Un Blue-winged Kookaburra albinos |
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Le Grey Falcon Falco hypoleucos |
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Le Tawny Frogmouth Podargus strigoides à gauche et le Papuan Frogmouth Podargus papuensis femelle à droite, plus massif |
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Maman wallaby et son petit |
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Un vrai petit branleur comme tous les autres animaux d'Australie |
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