Mon premier PVT au Canada, je l’avais commencé à Québec en
2008. A la douane, on patientait sagement les uns derrière les autres. On
faisait la queue comme chez le médecin. Ça durait une plombe (peut-être bien
trois-quarts d’heure) et puis quand c’était ton tour, on allait dans un bureau
face à deux douaniers, on expliquait pourquoi on venait, etc. ça durait encore
une bonne quinzaine de minutes.
En 2016, je recommence la chose à Montréal, ça fait plus
administratif. Ils sont une dizaine de douaniers les uns à côté des autres et
on t’appelle au guichet qu’est prêt. Selon l’humeur et l’envie, on te demande
la lettre d’admission en PVT, une preuve de fonds et ton assurance pour la
durée où tu restes ici. Moi, j’ai eu la totale. Puis tu vas t’asseoir un quart
d’heure le temps que le papier de visa de travail temporaire soit rédigé.
Pour info, pour l’assurance, si vous en prenez une qui vous couvre les six premiers mois avec en tête de se dire « je paierais les six autres mois plus tard, voire jamais car ça ne sert à rien », la douane le note et vous valide un PVT de la durée de votre assurance. Donc, vous vous faîtes bien avoir.
Pour info, pour l’assurance, si vous en prenez une qui vous couvre les six premiers mois avec en tête de se dire « je paierais les six autres mois plus tard, voire jamais car ça ne sert à rien », la douane le note et vous valide un PVT de la durée de votre assurance. Donc, vous vous faîtes bien avoir.
Bon, ça n'a pas changé |
Mais les billets ont eu le droit à un petit lifting (les billets hein, pas la reine) |
Dans les petites anecdotes, la lettre d’admission, je l’ai
imprimé le matin du départ (je savais bien qu’il me manquait quelque chose) à
l’hôtel.
Autre point de détail dans le choix de l’hôtel, prenez-en un
qui se trouve sur le début de la navette gratuite pour l’aéroport, sinon… vous
l’avez dans le…. dans l‘os, vous l’avez dans l’os. Parce qu’entre neuf et dix
heures, tout le monde veut prendre le bus pour l’aéroport mais il est vite
plein (j’ai une pensée tout particulière pour ceux qui logent dans le Première
Classe, un peu éloigné des autres confrères, bad idea !!!! Ne refaites
jamais ça).
Niveau vol, j’ai l’impression qu’Air Transat, c’est devenu
une petite daube (ou je me suis embourgeoisé ; ou j’ai perdu ma joie naïve
de mon premier vol en avion) mais les écouteurs pour les films, tu les payes !!!
(Y a pas intérêt à oublier les siens) et niveau repas, c’est basique.
Heureusement, comme à la cantine, on peut avoir du rab de sandwich.
Niveau films, classique, ma petite liste des 7h35 de vol fut
« Batman vs Superman » vs myself (Heureusement qu’on a une Wonder
Woman, sinon, c’est….) puis « The nice guys », un nice flm et enfin « Demolition »
dont je n’avais pas entendu parler mais avec Jake Gyllenhal et Naomi Watts
dedans, ça me branchait bien (et c’est pas mal du tout).
A Montréal, la douanière m’a demandé pourquoi je ne souhaite
faire qu’une année de PVT au lieu de deux (ben, justement, c’est ma deuxième
année) mais elle ne m’a rien demandé sur
les raisons de mon retour ou les projets que je pourrais avoir durant mon
séjour au Canada (Alors que ça, je crois bien qu’ils m’ont posé la question la
première fois).
Dans les clichés, dans les couloirs de l’aéroport, on
utilise une voiturette pour transporter une personne obèse.
Je profite bien de mes journées vus que je me couche vers
21h et me lève vers 6h (merci le décalage horaire). Enfin, niveau météo, il
fait 3°C le matin, 8 l’aprem’.
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