Un blog, non, les photos, ça suffira. Puis finalement, bon
ok, un blog.
Alors, sur le principe, si vous voulez faire un WHV, vous
avez déjà dû vous renseigner un peu sur les conditions à remplir et les
premiers papiers à préparer. Si ce n’est pas le cas et que ça vous intéresse,
démerdez-vous !
Niveau bagage par contre, on parle beaucoup moins de ce que
chacun met dans ses valises. Partant sur l’envie de voyager léger (le climat
australien s’y prête plus facilement plus que le canadien), j’ai décidé d’avoir
un gros sac de randonnée et mon sac en bandoulière que je remplis ensuite au
maximum.
Voici la liste exhaustive de tout ce qui m’accompagnera au
moment de l’embarquement :
Dans le sac de randonnée :
-
un livre Lonely Planet sur
l’Australie
-
un livre le Petit futé sur
l’Australie
-
un guide ornithologique des
oiseaux d’Australie
-
un livre sur la
photographie
-
un parapluie
-
un sac de couchage de 22.95
euros
-
une petite serviette
-
une moyenne serviette
-
un jeu de 52 cartes
-
5 dés
-
des jetons
-
un frisbee
-
un poncho de pluie avec au
moins un trou
-
un poncho de pluie neuf
-
une poche plastique
-
une paire de tennis
-
une trousse de toilettes
avec dedans, un mini tube de dentifrice, une mini bouteille de shampoing, une
mini-bouteille de gel douche, un petit savon, une pince à épiler, un cure-dent,
des coton-tiges, des pansements, un tube anti-aphte et des ciseaux.
-
Une brosse à dents
-
2 mouchoirs
-
un maillot de bain
-
2 shorts
-
un pantalon
-
7 slips, parce que ça prend
moins de place que des caleçons
-
2 caleçons, parce que pour
dormir, c’est mieux que des slips.
-
un sweat léger
-
2 tee shirts à manche
longue
-
1 haut à manche courte pour
dormir
-
une chemise à manche courte
-
une chemise à manche longue
-
3 tee shirts
-
4 haut de sport
-
un sac à dos
-
une recharge de batterie de
téléphone
-
des lunettes de soleil
-
9 paires de chaussettes
-
1 briquet
-
une boîte d’allumettes
-
un appareil photo Reflex
avec ses câbles et son sac
Dans le sac en bandoulière :
-
un adaptateur
-
des boules quiès
-
un petit carnet de terrain
-
un petit ordinateur
portable
-
des jumelles
-
un stylo bille
-
un crayon de papier
-
un taille-crayon
-
un dictionnaire
français-anglais
-
une clé usb
-
un passeport
-
une carte d’identité
-
un permis de conduire
-
un permis de conduire
international
-
des euros
-
des dollars australiens
-
un cache-cou
-
des écouteurs
La compagnie choisie : Etihad. Pourquoi ? Ben
c’était la moins chère. Résultat, le premier vol se fait avec une des filiales
du groupe : Air-Seychelles. Avec un décollage le vendredi en début de
soirée au moment de la première semaine de vacances de certains scolaires,
quelle n’a pas été ma surprise de voir des familles prendre l’avion avec
moi !
Ça a beau ne pas être du Ethihad, on a quand même le droit à
une carte des menus et des couverts métalliques. Une première dans ma frêle
expérience des voyages en avion.
Les films sont bons, les musiques sont d’actualité. Stromae
passe du Indila et inversement.
Et après une nuit sans dormir, voici Abu Dhabi qui se montre
peu après 6h15 avant d’atterrir à 6h45. Le soleil était levé et cela a permis
de bien profiter d’une vue en plongée de cette ville étalée, de sa banlieue
sans cesse en construction et de ses environs encore désertiques.
Je voulais faire un tour dans ce monde de riches. Ça tombe
bien, j’avais choisi l’escale de 15h. Alors, pour ceux (notamment le gars à
l’accueil) qui vous dit que vous ne pouvez pas sortir de la zone
internationale, c’est juste qu’il ne connait pas son boulot. On peut, je l’ai
fait. En fait, suffit d’aller aux douanes comme si vous veniez en touriste
d’une semaine ou plus (ou moins), plus ou moins ; on vous tamponne et
c’est parti pour prendre un taxi (ou un bus) en refoulant bien poliment le mec
qui vous accoste direct et qui fait rabateur pour du taxi au noir.
En ville, ce qui me tentait le plus, c’est Al Mushrif
central park. Hé bien, tu me le donnes en mille, après avoir tourné deux
heures, dont un passage à deux mètres de lieu, je comprends que les gros
travaux que je vois là, ben c’est pour le parc, donc, t’oublies direct. Je me
rabats sur les petits trucs que je trouve et observe quand même des oiseaux qui
m’étaient inconnus, mais quand il fait 41°C, on en a vite marre.
Après Abu Dhabi, même si on se fout de la nature, ça se
visite mais sans plus. Beaucoup de petits bâtiments demandent déjà à être
rénovés quand ils ne sont pas abandonnés, les travailleurs qui font les basses
besognes s’activent jusqu’à 13h avant de repartir tous ensemble dans un Van
blanc au look de celui de Volkswagen ou dans de petits autocars.
Les rues sont désertes et ce ne sont que ces travailleurs
que l’on croise. Exception faite au niveau du
downtown, près de la côte où les classes aisées daignent marcher d’une
rue à l’autre.
Au fait, si vous entendez souvent un coup de klaxon, oui,
c’est pour vous. C’est le chauffeur de taxi qui tente de rentrer en contact
avec vous parce que marcher n’est définitivement pas concevable là-bas.
L'arrivée dans l'aéroport d'Abu Dhabi |
La grande mosquée |
Indian Silverbill |
En taxi, compter environ 85 dirhams pour aller de l’aéroport
au centre ville, là où on a les gratte-ciels. Pour le retour, compter le mêm…
ah ben non, pas le même prix, c’est moin cher, plutôt dans les 65. Ben
Késaco ? A l’aéroport, il y avait déjà 25 dirhams de chargé, en centre
ville, 5 dirhams. Arnaque, pas arnaque ? Les gars d’Enquête /
Investigation sont dessus.
Résutat, exhausted, tanné par le soleil (j’ai frôlé le coup
de soleil facial), je rentre bien avant l’heure du prochain vol (prévu à
22h20), il est 15h et je me dois d’attendre une heure au premier point
d’embarquement et de checking des passeports (bref, à l’entrée) car on est
autorisé à pénétrer cette zone que dans les six heures précédant le vol. Du
moment que ça permet d’apprendre un truc…
Next step, next flight, new country.
Ou comment amener de la nourriture en territoire australien ou franchir un interdit, est-ce si difficile ?
Aigrette des récifs (pattes toutes jaunes !) |
White-eared Bulbul (Pycnonotus leucotis)
|
Common Myna (Acridotheres tristis)
|
Tourterelle maillée |
Au 18 octobre 2014 (j’apprécie particulièrement le choix de
la date), un euro équivaut à 4,31 dirhams.
A l’aéroport Charles de Gaulle, profitant de mes 8 heures
d’attente entre l’arrivée du train et le départ de l’avion, j’avais pour
mission d’utiliser les 8 tickets resto de mon carnet, soit 52 euros de bouffe à
trouver. Hé bien à l’aéroport, ça part plutôt vite allez, voilà deux exemples pour vous donnera une idée quand vous serez par là :
Au McDonald’s de la partie internationale, terminal
2A-2C : 1 Milkshake à la fraise (3,90 euros) + 2 macarons (1,30 euro x2)
On appréciera plus particulièrement la boisson mixée devant
vous puis présentée dans un verre à milkshake traditionnel, reposant sur une
soucoupe design où les macarons viennent également s’y déposer. En même temps,
pour ce prix, tu me diras, les connards…
Au Starbucks, Hall A : Un club sandwich
Louisiane (6,90 euros !!!) + un
TrucFrappé Cassis-Fraise (5,90 euros !). Bon, niveau présentation, tu peux
te brosser.
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