Premièrement,
si vous comptez rester environ deux mois en Tasmanie et vous promener dans au
moins trois parcs nationaux durant votre séjour, je vous conseille fortement de
prendre un Pass 8 semaines dans un centre d’information. Pour 60 dollars, vous
pouvez accéder à tous les parcs de l‘état, au nombre de 20. A 24 dollars le
droit d’entrée par parc pour un véhicule, le compte est vite fait pour voir que
vous y gagnerez.
Ainsi,
la visite de l’ile commença directement par un petit tour dans la partie est du
parc national de Narawntapu. Au programme, temps pluvieux, un peu venteux mais
sensation d’être seul au monde sur de grandes plages désertiques.
Enfin
seul, pas vraiment car même si l’homme a tendance à rester à l’abri en cas de
pluie, les autres animaux s’en contrefichent et vaquent comme si de rien
n’était à leurs occupations habituelles. Ainsi, le Wallabie de Bennet broutait
et buvait, les passereaux virevoltaient, les martinets fusaient et les oiseaux
marins paressaient sur le sable.
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Le Wallabie profite des grosses flaques des pluies présentes et passées |
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La zone est du parc du Narawntapu, oui, c'est venteux et pluvieux mais ça rend bien |
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Toujours à l'est du parc, la zone à flancs de falaise, à où fusent les martinets |
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Un martinet justement, trop rapide pour moi pour l'avoir nettement. Le Pacific Swit Apus pacificus. |
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De nouveau le fou mais proche comme jamais |
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Dernière photo du Narawntapu. |
Neuf
jours plus tard, après un peu de travail en ferme, grand beau temps pour la
visite d’un deuxième parc, réputé dans le coin, situé à l’ouest. Le Craddle
Mountain s’offrait à nous.
De
très belles marches devant nous qui, lorsqu’elles comportent une ascension,
finissent souvent par une bonne grimpette bien verticale bien épuisante. Pour
une balade entamée dès le matin, il est largement possible, au départ du Dove
Lake, de rejoindre le Craddle Moutain et de revenir dans la journée. Pour ceux
qui, comme nous, arrivent vers midi, il est tout de même possible de monter
jusqu’au Marion’s look out et d’admirer la vue avant de redescendre du côté de
Crater Lake jusqu’à Wombat Pool où vous y verrez sûrement votre premier wombat
(vivant, non percuté sur le bas-côté de la route). Avec un peu plus de chance,
vous apercevez un échidné, un ornithorynque, voire un diable ou le mythique
thylacine (j’y reviendrai dans une édition spéciale).
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Le Dove Lake devant et le Craddle Mountain en fond |
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Le revoilà après la Great Ocean Road, le retour de l'échidné, un peu plus petit que le premier rencontré mais il s'agit de la même espèce. |
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Un criquet montagnard |
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Le Flame Robin mâle Petroica phoenicea |
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Wombat Pool, la zone à... |
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Wombats, évidemment. Vous devriez en voir plusieurs. |
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Le Black Currawong Strepera fuliginosa, endémique à l'île |
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Un pademelon, endémique aussi |
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Dans le bureau des rangers, une version Diable de La Naissance de Vénus. |
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Quand le temps est humide, les sangsues sont de sortie. |
Enfin,
le 03 avril, dernier week end « visite entre deux semaines de
boulot » avec la partie nord-ouest de l’île, un parcours en 4X4 en pleine
forêt, des moments à longer la côte, un parc national où crapahuter et des
cascades où l’on peut marcher près d’elle… un peu trop près d’ailleurs puisque
je me suis quasiment baigné dedans avec mon appareil photo. Alors, de ces
quatre jours, vous n’aurez que la vue de la première cascade, Dip Falls, celle qui m’a eu,
mais je vous assure que tout le reste valait le coup (notamment le très pentu
Nut, gros rocher sur la ville de Stanley).
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