lundi 15 juin 2015

Entre Canberra et Sydney



Au lieu de la bonne autoroute qui vous emmène directement de la capitale du pays à la capitale du New South Wales, nous préférons effectuer un petit détour afin de retourner vers la côte afin, tout particulièrement, d’aller à Jervis Bay.

Ce détour nous a tout d’abord permis de découvrir les haut plateaux rocheux et forestiers qui suivent la côte tout en gardant une distance d’une vingtaine de kilomètres à l‘océan. Cela laisse un espace bien large et vraiment proche du niveau de la mer où les villes ont pu éclore.
Vue sur la Shoalhaven River
Cela a surtout donné lieu à une vue magnifique et inattendue sur le Nord de Jervis Bay. La petite découverte de ce voyage est que l'Australie comporte six états et trois territoires (l'ACT, Jervis Bay et le Northern Territory qui, malgré sa grande superficie, n'est point un état à proprement parlé).

Jervis Bay est un coin sympathique, territoire indépendant du New South Wales, majoritairement dirigé par des aborigènes, conseillé par tous les guides touristiques. Alors oui, c’est sympa mais je ne sais pas, je n’ai pas non plus été émerveillé. Un bon point est leur jardin botanique où les petits oiseaux sont facilement observables.
Toujours l'Eastern Spinebill
L'Eastern Yellow Robin Eopsaltria australis avec un myriapode dans le bec. Il l'avait vu alors qu'il était placé à 6-7 mètres du mille-pattes. Il doit avoir une acuité visuelle aussi forte que celle des rapaces, ce n'est pas possible. Il chasse d'ailleurs à l'affût, un peu comme eux.
Au large de ce territoire, des albatros sont une fois de plus visibles. Je me rends compte qu’ils sont beaucoup plus facilement observables ici qu’en Europe.
Je dirais un White-fronted Tern Sterna striata

Y a quelques bordures rocheuses de Jervis Bay où les vagues sont énormes.

Un Indian Yellow-nosed Albatross Thalassarche carteri reconnaissable à la ligne jaune sur le long de son bec noir.

Preuve que Jervis est un territoire à part entière. Pour info, avant, il faisait partie de Canberra et constitué le point maritime de la capitale, située en pleine terre.

En voyant cette boîte aux lettres, je me suis dit qu'il fallait faire un petit point là-dessus. En Australie, n'importe quoi peut servir de boîte aux lettres. Parfois, c'est bien fait, comme là.

Souvent, on utilise un broc, comme là, plus ou moins soigné et souvent positionné dans l'autre sens. Parfois, de sont de belles merdes comme des fours micro-ondes morts ou des bidons de plastique découpés.
Nous remontons ensuite sur Wollongong, banlieue très éloignée de Sydney qui compte déjà 250 000 habitants et qui possède une vue sur la côte magnifique ainsi qu’un impressionnant Blowhole où les vagues remontent parfois jusqu’à 60 mètres.
La côte de Wollongong

En suivant la route touristique, cette ville permet de continuer jusqu’au Royal National Park, très prisé des photographes artistiques avec leurs modèles, semble-t-il vu le nombre de séances de shooting étonnant qu’il y avait. Ce parc est idéal pour de grosses randonnées de quelques jours à longer l’océan à flancs de falaises. Sinon, on se sent un peu lésé quand même.

Le Budderoo NP regorge de Superbs Lyrebirds. Immanquable si vous y faîtes la petite marche qui donne à la cascade du parc.

Le White-headed Pigeon Columba leucomela


Le Common Myna Sturnus tristis, espèce importée.

Le Royal National Park


Et c’est comme cela, par le sud, que nous arrivons près de l’aéroport de Sydney, nous y dormons pas loin dans notre voiture, une dernière fois, avant de commencer un helpX de deux semaines proche du centre-ville où nous pourrons de nouveau profiter de vrais lits.

Pour finir, des premiers aperçus mineurs d'un Spotted Pardalote Pardalotus punctatus et d'un possible Yellow Thornbill Acanthiza nana ci-dessous mais je reste pour le moment dans le flou.


Et enfin, le facétieux et véloce Yellow-faced Honeyeater Lichenostomus chrysops.



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