Le
Tigre de Tasmanie était jusqu’en 1936 le marsupial carnivore le plus
impressionnant vivant en Tasmanie de notre époque.
Également appelé Thylacine, son nom de Tigre lui venait de son dos rayé, surtout sur la
partie inférieure. Présent dans toute l’Australie, il est convenu que son
territoire de prédilection est la Tasmanie. C’est dans cet état que l’on a
capturé les derniers spécimens et qu’aussi, le dernier individu est décédé, au
zoo de Hobart.
Du Thylacine empaillé, ils en ont un petit stock en Tasmanie. |
Ce
marsupial avait évolué en une sorte de chien, renard, loup ; la
comparaison est frappante (ça mène à penser que cette morphologie est efficace
pour un carnivore vu que deux types de mammifères, séparés depuis longtemps sur
l’arbre évolutif, ont acquis le même schéma corporel). Toujours est-il que
contrairement au loup, on n’a pas su en faire un chien et on l’a exterminé en
moins de 150 ans.
Cependant,
une fois en territoire australien, et particulièrement en Tasmanie, à la
découverte des musées et des amis qui vous en parlent, vous constatez que l’un
des derniers grands jeux cryptozoologiques contemporains est de retrouver un
Thylacine bien vivant.
Ainsi,
les « sightings » sont légion en Tasmanie et dans le sud-ouest du
Western Australia. Primo, qu’est-ce qu’un sighting ? En français, on
pourrait traduire cela par « aperçu » voire
« observation ». Ce terme est employé pour tout ce qui est attrait au
mystère, mythes et légendes. Il est donc employé pour tout ce qui concerne les ovnis, fantômes, yétis, leprechauns et autres chupacabras.
C’est par ailleurs grâce à une carte des différents cas d’observations en Australie que j’ai découvert que le Western Australia n’était pas en reste. Mais sa population sur le continent aurait périclité il y a 2000 ans.
Toutefois,
en Tasmanie, le mythe a la vie dure, au grand bonheur du merchandising, et avec
1/3 du territoire classé en parcs nationaux (avec un accès extrêmement
restreint à l’homme), les expéditions scientifiques à son encontre auront, pour
un moment, la vie dure. Au passage, un français dans Le Point, certain de lui,
estime qu’il y a encore 300 thylacines en Tasmanie.
De
plus, fait amusant, les observations sont nettement plus nombreuses dans le
nord-est de l’ile qu’ailleurs, région peu peuplée mais également possédant peu
de zones inaccessibles, en parcs nationaux pouvant constituer des sanctuaires
de biodiversité et par extension de Thylacines. Donc, si vous voulez tenter le
challenge de la photo floue ou du film pourri d’un Tigre de Tasmanie, pas
besoin de se perdre au cœur des parcs nationaux durant un mois. Qui sait, vous
tomberez peut-être sur… un renard…
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