Wellington
vaut bien son statut de capitale. L’aménagement portuaire est extrêmement
plaisant, son centre est coloré, vivant, très accessible à pied. De plus, on
peut s’y instruire pour pas cher puisque quatre de ses musées sont gratuits
dont le Te Papa Museum, très réputé et on voit vite pourquoi une fois qu’on
commence à y crapahuter. Il aborde des sujets très divers, art, histoire,
biologie, géologie, tout ce qui se rattache à la terre maori en gros.
Le
bon conseil est de visiter le Te Papa Museum le jeudi où il reste ouvert en
soirée jusqu’à 23h. Dès 19h, l’affluence est nettement moindre et vous avez l’impression
d’avoir le lieu presque que pour vous.
Il
possède un calamar géant dans un aquarium géant de formol (oui, je me doute
bien qu’ils ont trouvé de meilleurs conservateurs depuis mais le formol, ça
vous parle aussitôt). C’est assez étonnant, intéressant même si dans le fond, l’envie
de capturer un animal si rare pour « l’empailler » me laisse un peu
déconfis.
L'entrée de la partie Histoires Naturelles du Te Papa |
Ils
font la part belle à la culture traditionnelle maori avec notamment la présence
d’une maison de cérémonie grandeur nature. Faut avoir une belle surface rien
que pour ça.
Enfin,
parmi les expositions temporaires, ils cartonnent pas mal en ce moment avec leur
sujet consacré à l’ANZAC. Oui, l’ANZAC, j’ai déjà dû vous en parlé, notamment
dans la partie consacrée à Canberra où on avait assisté par hasard à une
cérémonie au War Memorial. De nombreux musées australiens organisaient des
expos sur ce thème (c’est son centenaire) mais là, le Te Papa a fait très fort
et propose sûrement la meilleure expo à ce sujet. Déjà, rien que pour vous
mettre dans l‘ambiance, ils ont créé des représentations grandissimes de
soldats sur le champ de bataille avec un niveau de réalisme bluffant. De très
nombreuses maquettes, beaucoup d’informations, des contenus interactifs, ils
savent mettre les petits plats dans les grands.
C’est
d’ailleurs un passage obligé pour les sorties scolaires puisqu’on voit les
groupes d’enfants et d’ados s’y suivre les uns derrière les autres avec plus ou
moins d’intérêt mais quand on y voit une lycéenne qui fond en larmes à un
moment, on est plus ému par son empathie que par la restitution des faits et
les images d’archive. Et on se dit que ça vaut le coup de faire visiter les
écoles, même si on a touché qu’une personne.
C'est vrai que quand on voit le pourcentage de "réussite" néozélandais, par rapport aux autres, il y a de quoi pleurer. |
Le Railway Station |
Et comme d'hab', un piaf pour finir, Ici, le cormoran Pied Shag Phalacrocorax varius. |
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