Bernard est revenu !!! Voilà, un peu comme si de rien
n’était. On verra durant la semaine ce qu’il raconte. Jim part en vacances pour
un mois ce lundi et le pilote de bateau sera Albert pendant son absence. C’est
donc lui qui m‘emmènera à Praslin. J’aurais une appréhension jusqu’à la fin. Et
donc aussi, mon vol pour Mahé serait le jeudi 25 en après-midi. Je quitterai
donc Aride un jour plus tôt que je ne pensais. Ça me convient tout à fait.
De lundi à jeudi 7h (heure du relevé météo), il a plus 20 cm.
C’est pas mal du tout mais Juan dit que l’an dernier, c’était pire et au niveau
des maisons, c’était vraiment super inondé. Bref, ce n’est pas vraiment
concevable tant qu’on ne l’a pas vu de ses propres yeux.
La mer était également très agitée et bien sûr, c’est cette
semaine que les indiens font un ravitaillement nourriture, ciment, sable et
parpaings. Ça a jamais été aussi galère et dangereux de pousser le bateau et
évidemment, dans ces moment-là, on le fait une vingtaine de fois et deux fois
(mardi et mercredi). Le mercredi, on a passé 5 heures sur la plage rien que
pour ça, avec du vent et des vagues qui plutôt fortes. C’est la première fois
que j’avais frais aux Seychelles. Bref, c’était tout pourri mais il n’y a pas
eu d’accident. Normalement, en parlant bateau, mon prochain voyage en bateau
sera celui du départ. J’avoue être soulagé.
La pluie nous a pas mal limités pour le reste du boulot qui
se fait toujours en extérieur. Il n’y a qu’à partir de jeudi après-midi qu’on a
pu faire quelque chose.
Mercredi en début d‘aprem’, il y avait quand même une
accalmie qui m’a permis de bosser un peu et de trouver un Gygis couvert de
pisonias. Je ne pensais pas voir cela vu que les arbres sont encore en plein
développement de leurs graines mais d’une part, certains sont prêts avant les
autres (ils font des graines noires collantes) et d’autre part, même si
certains arbres sont prêts, il fallait qu’un oiseau est la malchance de se
poser dans l’un d’entre eux. Avec, cet oiseau, ça n’a pas raté. Le pire, c’est
que ça fait de superbes photos. Bon, après, je l’ai quand même attrapé pour lui
retirer ces graines mais il en avait vraiment trop, y a toujours des plumules
qui partent avec et surtout, même une fois une zone alaire dégagée, les plumes
restent toutes collantes et l’empêchent de voler. Bref, il était condamné.
Les pisonias deviennent une plaie pour les oiseaux à partir
de mars et quelqu’un m’a dit que le sol est tellement collant là où les graines
tombent que ça flingue vos chaussures. Après avoir vu cet oiseau, je veux bien
croire cette personne.
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