Mercredi, j’ai vérifié avec Albert les nichoirs à Pies
chanteuses pour voir si elles nichaient dedans. Sur le papier, il y a une
vingtaine de nichoirs. Dans les faits, tu peux en virer 7-8 parce qu’ils sont
cassés et/ou tombés de l’arbre où ils étaient accrochés. Ensuite, sur ceux
encore valables, tu constates que presque la moitié des nichoirs sont occupés à
des Bronze Geckos qui pondent dedans.
Il reste dons dans la réalité 7 nichoirs potentiels à
investir sur les 20. Pas mal... On sent encore l’effort de remettre les choses
en marche, le goût du bricolage et l’absence de procrastination. Et puis dans
les nichoirs où il y a des vieux nids, on laisse le vieux nid… « La Pie,
elle fait son nid par-dessus l’ancien ». Oui, je connais un peu l’histoire
mais si tu lui remets du neuf, ça ne la gênera pas de tout recommencer à zéro.
Surtout que quand ça va nicher un oiseau, ça construit son nid à une vitesse
assez phénoménale.
Pour vérifier ce qu’il y a dans le nid, j’aime assez le
principe du bâton avec un miroir suspendu au bout. Avec le bout du bâton, on
soulève le couvercle puis on regarde dedans. C’est pas mal si on a une bonne
vue et qu’on est habitués à l’observation de nids de cet oiseau. Sinon, c’est
un peu compliqué au début.
Puis, avec Mellinda, je refais une prospection de jour des
puffins et ça grimpe pas mal. Ensuite, on remplit des tubes de poison qui
servent de pièges à une espèce invasive de fourmis. Ça allait comme journée.
Mais jeudi, c’était encore plus la paresse. En matinée, je
nourris les Pies, qui n’ont plus qu’un bout d’œuf en matinée maintenant. Un
vétérinaire a dit que c’était trop protéiné donc le repas du soir, on l’enlève.
Je trouve que ça se sent un peu plus parce qu’aucun n’a manqué son morceau
d’œuf dur de 8h. Après, je récolte les pièges à insecte posé mardi et je fais
l’inventaire de ce qu’ils contiennent. Pas grand-chose et souvent des fourmis.
C’est agréable à faire. L’après-midi, c’est petit tour à Praslin pour faire les
courses au lieu de vendredi car ce dernier jour de la semaine est chômé
(encore !!) pour permettre aux gens d’aller voter au second tour des
élections présidentielles. On ne lésine pas sur la création de jours de congés
ici. Ça signifie donc que ta journée de boulot se finit à 13h et que tu restes
à Praslin pendant trois heures. Ça m’a permis de voir un Bubul des Seychelles,
absent sur Aride. Donc c’est toujours une sortie bienvenue. Au retour, près de
Booby Island, on a des dauphins qui nagent et une fois sur Aride, même chose en
parallèle de la plage. Je me précipite dans l’eau avec masque et tuba mais ils
ne m’ont pas attendu. La mer était superbement calme. Rien à voir avec la semaine dernière où on
finissait l’excursion en bateau trempé.
Sortie de nuit de prévue sur les puffins. Ah non finalement,
Mellinda est fatiguée, un peu marre aussi de ce projet (je comprends fort bien)
et vu que c’est relâche le lendemain, pourquoi pas commencer maintenant.
Alors, petit interlude sur nos amis indiens. Ils ne sortent
jamais de l’ile, ne vont jamais à Praslin et ma question après deux semaines
ici était « Mais ils ont ramené combien de stocks de bouffe avec
eux ? » J’ai enfin eu la réponse mercredi quand le bateau est revenu
de Praslin, jour où les gars d’Aride sont allés voter, en avance sur les autres
seychellois donc. Il y avait des tas de carton de ravitaillement pour les
indiens. Ben les pauvres, ils ne sont pas près de faire un petit tour en bateau
pour se divertir un coup.
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