Alors
que normalement, je devrais dire « cette fois, c’est la bonne », j’apprends
dès dix heures que mon départ pour Aride Is est encore décalé au lendemain mais
cette fois, ce sera la bonne.
L’avantage
est que pendant ce temps-là, je peux visiter la capitale Victoria, située à 20
minutes de bus, continuer à dormir dans un bon lit, manger créole au frais de l’ICS
dans la maison d’hôte et jeter un premier coup d’œil aux oiseaux de la ville.
La
ville :
Bon,
c’est très saveur tropicale. Y a du délabrement un peu partout mais c’est
coloré et ce charme inexplicable des iles. Au marché, on voit bien que dans les
restes de poisson, il y a du requin. Ah d’ailleurs, une seychelloise m’a dit qu’on
mangeait tout ce qu’il y avait sur l’ile avant, tortues, œufs d’oiseaux marins,
chauve-souris mais depuis, certaines de ses activités sont devenues illégales.
Dans l’absolu, à l’époque, je comprends et je ne suis pas plus surpris que
cela. Sur une ile, tu manges tout ce que tu peux manger, il n’y a pas trop de
choix. Maintenant, c’est obsolète avec les facilités d’importation qui existent
mais ça n’empêchera pas de trouver quelques récalcitrants.
Donc
la ville a un charme colonial bien présent dans son architecture et on en fait
vite le tour. Elle est à moitié cerclée de montagnes, et de l’autre côté, c’est
l’océan qui la borde mais son accès est bien compliqué.
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Les bus sont bleus ici. Là, on est à une rue en parallèle du centre ville. ça va niveau affluence. |
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Un Garde-boeufs s'est caché dans cette image de marché, au niveau de la poissonnerie. Sauras-tu le trouver ? |
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Côté légume, étrangement, plus de Garde-boeufs. C'est donc facile de trouver son régime alimentaire. |
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Un temple hindou |
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Je ne sais absolument pas ce que c'est. |
Les
oiseaux :
Les
Seychelles font habilement la transition entre les espèces afro-européennes
migratrices et les espèces océaniennes. C’est assez bien fichu une fois qu’on l’a
remarqué. Il est possible d’y voir des espèces de chez nous hivernées ici, le
Loriot, le Guêpier d’Europe, Le Rollier d’Europe, la Cigogne blanche (faut
absolument que je sache si c’est tout de même très rare ou non). On a aussi des
espèces à l’année, absentes de l’Australie, comme le Héron cendré ou la
Fauvette des Seychelles qui ressemble vraiment aux fauvettes de chez nous alors
que cette famille est absente de l’Océanie. A l’inverse, ils ont un Silvereye,
famille qui se présente volontiers chez les Kangourous et les Kiwis.
Bref
c’est sympa mais suer juste parce que t’es sous le soleil, c’est dur à la
longue. On voit si le corps s’habitue.
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Le Grey Plover Pluvialis squatarola déjà vu en Australie. |
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Le Striated Heron Butorides striatus, aussi déjà vu en Australie |
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Sympa, il m'a permis de voir une raie. |
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le Héron cendré Ardea cinerea ! |
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Le Whimbrel Numenius phaeopus, présent en France comme en Australie. |
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Le Madagascar Turtle Dove Streptopelia picturata, coche ! Bon, c'est facile à coché aussi, il est partout en ville. |
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le Chevalier aboyeur Tringa nebularia. |
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Et mon premier nouvel oiseau marin, le Great Fregatebird female Fregata minor. |
Parlez-vous le créole ? Si vous ne trouvez pas tout, j'ai peut-être la réponse. A vos comm'.
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