Mon premier weekend
end aux Galápagos a été plutôt chargé et c’est tant mieux. Je suis resté sur l’ile
de Santa Cruz et j’ai pu mieux la découvrir. Le matin, je suis allé avec les
autres volontaires de la fondation au marché de la Feria et c’est mieux d’y
aller tôt, donc me voilà debout dès 6h. Il existe en parallèle du marché
municipal mais n’a lieu que le samedi. Il n’est ma foi pas très grand et permet
de réaliser à quel point la ville de Puerto Ayora est à taille humaine. C’est le bon endroit pour acheter ses produits
frais avec lesquels se nourrir la semaine.
L’après-midi,
direction le sommet de l’ile avec le Cerro Crocker qui culmine à 860 mètres
environ. Il permet de réaliser à quel point les habitats de l’ile sont variés
avec son ouest vallonné, son nord est plat sur une étendue qui doit faire
presque la moitié de l’ile et ses quelques gigantesques trous (comme les
Gemelos où je fais du terrain) dûs à la géologie volcanique de l’ile (où la
lave coule sous la surface puis disparait laissant des grandes galeries dont le
plafond s’effondre).
Le sommet est aussi le
parfait endroit pour entendre une tripotée de Râles des Galápagos, tout petits,
planqués dans les fougères et quasiment impossibles à voir (à moins de trouver
un bon spot).
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Une équipe de tournage japonaise (?) au marché de la Feria au petit matin. |
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Puerto Ayora depuis les hauteurs de l'ile |
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La partie ouest. Je bosse là-bas, vers le grand coin de prairie bien verte. |
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La partie est, bien plate. |
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Mais c'est hyper-venteux là-haut (3 de la douzaine de volontaires que nous sommes). |
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Le Râle des Galapagos Laterallus spilonotus !! Un grand carré de plastique au sol, ça sentait bon le "hall d'entrée" où apercevoir ce petit oiseau de 15cm. |
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Le Hibou des marais version sous-epèsce Asio flammeus galapagoensis. Il est tout pareil que le notre. |
Le dimanche, direction
Las Grietas, de l’autre côté de la ville. Joli endroit où se trouve un bras de
mer coincé entre deux falaises. Quelques poissons y sont visibles et nous y
allons dès 6h du matin pour profiter du lieu sans aucun touriste (ils arrivent
vers 8h). En début d’après-midi, j’enchaîne sur un parc de tortues terrestres
géantes et un tunnel de lave de 400m, bien sympa. Pour les tortues, elles sont
une bonne centaine en liberté totale sur plusieurs hectares (ça me rappelle beaucoup
l’ile de Curieuse aux Seychelles) et je me demande d’ailleurs si des tortues « sauvages »
existent. On a quand même un panneau "attention tortues" sur la
route qui nous emmène sur nos sites d’études qui semble indiquer que oui et ce
vendredi, d’ailleurs, en revenant du boulot, une tortue traversait justement la
route (assez rapidement je trouve) donc, il doit être possible pour certaines d’entre
elles de se déplacer comme elles veulent sur toute l’ile.
Un poil de repos tout
de même mais ce n’est pas ce week end que j’ai pu faire de grasses matinées.
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Lava Gull Leucophaeus fuliginosus, espèce endémique |
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Las Grietas |
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Yellow warbler femelle Dendroica petechia aureola qui finit de prendre son bain. |
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Las Grietas vues d'en haut |
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Galapagos lava Lizard Microlophus albemarlensis femelle, endémique. |
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Il y a des salines ici aussi. |
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Bécasseau minuscule Calidris minutilla |
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Chevalier errant Tringa incana |
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Des otaries des Galapagos Zalophus wollebaeki traînent dans le port. |
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Direction Santa Rosa et le parc des tortues géantes |
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On peut prendre 1001 photos. |
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Le White-cheeked Pintail Anas bahamensis galapagoensis. Le canard des Bahamas
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Le tunnel de lave, bien haut à certains passages. |
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Et puis là, y a comme un mur où le seul moyen de passer est de s'allonger. |
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Le volley-ball est LE sport insulaire. |
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