De
l’auberge/restaurant où je loge au restaurant où je compte diner, 200 mètres à
peine me séparent. Durant cette marche dans une rue quasi-piétonne, pavée, à la
gouttière centrale en une architecture originale et élégante, vers 19h, tout y
était. Dès la grande rue de l’hôtel, les gens peuplent la rue avec suffisamment
de vie et en abondance pour rendre à l’Amérique du Sud toute sa vitalité, les
voitures passent, les gens traversent devant les phares, des tuk-tuk sont
garés. Un chauffeur au volant tient son petit bout de chou qui joue avec les
clés du véhicule et les frappe près de l’entrée du contacteur. Derrière, le
second tuk-tuk aborde un demi-tour classique en pleine rue, près de vendeurs
ambulants. Je rejoins la rue piétonne, de la lumière provient des échoppes
alentour, parfois d’un blanc blafard de tiendas, parfois de couleurs fluos,
roses néons par exemple, de boutiques d’artisanats, de magasins plus branchés,
vestimentaires, artistiques et on l’y aperçoit quelques potentiels acheteurs
occidentaux. Une personne transporte à l’aide d’un tissu noué autour de
l’épaule un ensemble de grandes herbes. Vêtements contemporains se mêlent aux
traditionnels, à un carrefour, une femme à la tenue classique attend qu’on lui
achète ses brochettes de pommes de terre et de cœur de bœuf et une autre assise
au sol semble laisser le monde filer, ses plantes au sol, étendues sur son
tissu. Je croise des cyclistes zigzaguant entre les gens, une voiture tente
finalement de s’imposer, et elle y arrive, dans ces petites rues et poussent
les gens à rejoindre les trottoirs le temps qu’elle passe. Un chien passe dans
la rue, semble connaître son chemin et tous les pièges de la vie urbaine, des
touristes se promènent, souvent en couple, souvent dans un style un peu hippie,
une belle inconnue, élément discordant dans ce décor, descend la rue dans son
poncho ocre uni avec la grâce et l’élégance d’un mannequin et vient un peu
casser le charme et les clichés de ce chemin tout en lui apportant une jolie
fraîcheur. Et la rue aboutit à une place qui malgré ce début de nuit est en
plein effervescence. Rien encore à vendre mais on s’affaire déjà à disposer et
monter les étals pour le lendemain. Il fait bon, presque chaud. La pluie ne
tombera que deux heures plus tard et avec elle, la journée marquera
officiellement sa fin.
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Sinon, Pisac, ce sont des ruines qui partent du haut de la montagne et qui descendent jusqu'à la ville (ou l'inverse). |
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Pas de bol, le chemin est fermé au tiers du site pour des raisons de sécurité en saison des pluies. Pourtant, avec une journée radieuse comme ce 6 janvier, je l'aurais bien fait moi. Donc, très déçu de ne pas avoir pu tout exploré car ce site est un joli coup de cœur. Ah on aime les cultures en terrasse ici. Vertigineux ! |
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Il y a trois zones d'habitation. J'en aurais vu au moins deux, ici Qallaqasa. |
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Pisac au matin du 07/01 |
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30 centimes le petit pain tout chaud et croquant. |
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Marché varié |
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