Après avoir goûté à la
selva péruvienne, sa faune et flore tropicale et son mode de vie, j’embarque en
ce réveillon de Noël d’Iquitos pour Cusco, la ville qui ouvre les portes sur le
Machu Picchu, la vallée sacrée des incas, en plein dans la sierra (le Pérou,
c’est trois régions, la costa, la sierra et la selva).
Le mieux est d’y aller
en avion pour cela avec escale à Lima. Tout le trajet se passe bien sauf que
sur le second vol, en début de soirée, à dix minutes d’arriver, nous procédons
à un demi-tour car le temps empêche l’avion d’atterrir. On retourne à Lima. Là,
je pense un peu à tous les péruviens qui ratent le réveillon de Noël en
famille, c’est sacré ici, et je me demande surtout quand nous retenterons notre
chance. Tout simplement au petit matin, à 5h30 pour certains, 6h pour d’autres
et 8h30 pour les derniers. En attendant, on va tous se poser un peu au Sheraton
proche du centre-ville (oh la jolie facture pour la compagnie Latam). Il est bien
23h quand je pose enfin mes affaires dans la chambre, grand luxe au 9ème
étage pour 220 soles, et je suis un peu dégoûté de ne pouvoir en profiter que
cinq heures. On peut dîner, prendre le petit-déjeuner. Bonne surprise, vers
minuit, des feux d’artifice commencent dans la ville. Les péruviens adorent
cela et ils pratiquent tous la pyrotechnie en amateur. Depuis mon balcon, je
peux admirer la moitié de la ville, dont le centre, et j’assiste à une centaine
de départs de feux d’artifice et ça s‘illumine de tous les côtés pour atteindre
son apothéose entre minuit et minuit dix (le stress pour les oiseaux, je ne
vous raconte pas par contre).
Nuit courte, retour à
l’aéroport et j’arrive enfin à Cusco au petit matin. Il pleut tous les jours je
pense donc faut prévoir son équipement. La ville est radicalement différente
des autres avec toutes ses fondations incas voyantes sur lesquelles les
espagnols ont fondé bâtiments et édifices religieux. Cela lui donne un fort
patrimoine historique, à l’européenne, beaucoup de charme et une atmosphère plaisante.
Je me promène un peu au hasard, découvre dans le quartier nord de San Blas un
petit mirador sur la ville bien sympathique. La ville est très touristique (ça
contraste fort avec Iquitos) et cela fait un peu bizarre de retrouver autant de
têtes européennes.
Je visite le musée du
Machu picchu, idéal car sur le site, il n’y aura aucune information pour
indiquer le rôle de chaque ruine ou replacer le contexte historique du lieu,
puis les jours suivants le musée de l’inca et le couvent de la Merced. Tout
aussi intéressant. Il y a encore plus à voir mais je me prépare finalement à
refaire un trek de quatre jours pour visiter les ruines de Choquequirao,
méconnu car difficile d’accès. Je me laisse pousser pour les deux françaises
que je connais depuis Huaraz (elles sont aussi arrivées à Cuzco quelques heures
après moi) et on leur a dit que ce n’était pas un itinéraire trop dur. Et puis
ça me tentait aussi mais seul, je ne l’aurais pas fait. Donc, là, l’occasion
fait le larron. C’est parti. Machu attendra encore un peu.
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Le Sheraton ou le sens du vertige |
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Des feux d'artifice de partout |
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Superbe chambre, ça arrive parfois |
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ça, c'est Cusco ! |
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Photo interdite mais comment ne pas vouloir montrer cette représentation d'archanges version enfants péruviens, superbement réussie. |
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Le bon goût n'a ni âge, ni frontière |
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La cathédrale |
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Au couvent de la Merced, quand on emprisonnait un curé, il se vengeait en imaginant les évêques en enfer. |
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Dernière photo de colibri de l'année. Il y a des chances que ce soit le colibri d'Anaïs, déjà vu au cours de mon voyage, en Colombie.
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Cour intérieure du couvent |
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Représentation à l'inca de la Piéta |
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La plaza de armas de Cusco. |
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