Réveil à 8h en ce
samedi matin, idéal pour aller au marché aux bestiaux, situé à 30 minutes de
l’auberge. Par commodité, nous y allons en taxi. On sait que nous pourrons
faire le retour à pied.
Le marché est
normalement à son maximum vers 7-8h du matin mais le voir à 9h, déjà, ça me
convient bien. Pas mal grand (je pense qu’en Espagne, j’avais vu plus balèze)
et avec un petit côté rustique.
D’une manière génrale, je
trouve tout ici plus calme (les vendeurs gueulent nettement moins dans les
rues), plus traditionnel dans la façon de s’habiller ou du moins dans le fait
de conserver des éléments typiques de leur culture comme le port du chapeau, un
amoncellement de colliers dorés autour du cou pour les femmes, des robes un peu
laineuses et des sortes de petits ponchos/drapés sur l’épaule.
Ici on a un morphotype
andin caractéristique, peau mate, petite taille, cheveux noirs et nez droit et
un peu crochu plus chez les hommes que les femmes.
Très peu de coupes de
cheveux à la con contrairement à la Colombie où l’iroquoise a un fort succès.
On mange pour 1,5$ un
copieux petit-déjeuner qui diffère de celui de Colombie.
Nous allons au marché
couvert (mercado del 24 del mayo) consacré aux fruits, légumes et la viande.
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Un petit cochon d'inde à manger ? |
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Du dindon plutôt ? |
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C'est ici qu'on paye son achat de bestiaux |
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On adore les cailles et les oeufs de caille |
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Des abats au petit-dej ? |
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Voilà mon petit-dej' : oeuf, patates en purée fries et vache |
Puis, dans le centre,
plaza de ponchos et alentour, c’est tout le marché artisanal, peu de locaux à
arpenter les rues et surtout des touristes en négociation de tarif. Ce marché
fait un peu vide, on retrouve très vite les mêmes choses (donc à se demander si
tout ne vient pas plutôt d’Asie) et renvoie un petit côté faussé, perdant ce
que pouvait certainement être ce marché autrefois.
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une des rues du marché artisanal |
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Plaza de ponchos |
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Un petit lait de chèvre directement pris au pis de la bête |
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Où est Charlie ? |
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Parque Bolivar |
Nous recroisons Romane
et Milo, le couple déchu du bus. Ils ont finalement réussi à faire ce qu’il voulait
(aucun espoir n’est perdu vous voyez) en prenant un bus à 1h du matin après un
tamponnage au bureau d’immigration. Ils sont arrivés à 3h30 ici, ont trouvé une
auberge pour garder leurs bagages, ont mangé vers 5h du matin près du marché
aux bestiaux et finalement, ont un plan pour dormir chez un équatorien samedi
soir, après l’avoir croisé trois fois au marché, pendant qu’ils patientaient.
C’est sûr qu’ils n’ont qu’une heure de sommeil dans les pattes mais ils sont
arrivés à bon port.
Ils ont eu vent d’une cascade, Peguche, à voir et nous y allons donc dans
l’après-midi. Très joli site qui semble aussi prisé des locaux pour une sortie
durant le week-end. À part cela, il n’y a plus grand-chose à faire dans cette
petite ville; juste se reposer, enfin, un peu.
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