Mercredi 1er
novembre, je prends le bus (9000 COP) direction Santa Fe de Antioquia. Située à
moins de deux heures de Medellin, cette ville pourrait être qualifiée de centre
historique de la mégalopole. En effet, Medellin ne possède pas de centre
historique car elle est plutôt récente. Santa Fe était alors la ville
importante de l’époque coloniale. C’est assez petit et le tour du centre se
fait rapidement. La place est en rénovation (depuis juin) et je pouvais voir que
l’on changeait tout le dallage pour y avoir plutôt des carrés rouges (ouais,
rappel de la brique de Medellin) que des rectangles gris.
Arrivé à 11h15, quinze minutes plus tard, j’ai déjà fait le tour. Mais que
faire ?
La ville est située
entre deux rivières, l’une est connue pour son pont suspendu, l’autre, celle
qui jouxte Santa Fe, est connue pour… rien. Bon, vu que c’est vraiment à
touche-touche selon les cartes, je vais aller voir.
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La cathédrale basilique métropolitaine de la conception immaculée (il y avait moyen de faire plus long je suis sûr) |
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Autour de la place Simon Bolivar |
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Plazuelo et templo de mi Padre Jesus |
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La fontaine de la place Bolivar |
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La rivière qui borde Santa Fe |
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Cet ancien gîte est à vendre si vous voulez |
Ne le faites que si
vous êtes joueur. On pénètre dans la banlieue rurale du pueblo et je me suis
demandé sur qui je pourrais bien tomber. Je trouve un petit chemin qui mène à
la rivière, large et peu profonde, rocailleuse, marron. Les eaux locales ne
poussent pas à la consommation à la source. Et même pas d’oiseaux qui
pataugent. Cela m’a tout de même permis de voir qu’un projet de centre de
vacances est en construction, sachant que j’ai déjà vu un truc similaire dans
ma balade. Ça donne vraiment l’impression que Santa Fe va accueillir des gens
aisés d’un côté en vacances alors que de l’autre côté de la rue
(littéralement), ils auront face à eux des gens aux revenus plus que modestes.
Il ne me reste plus que ce pont suspendu à voir. Il se trouve à cinq kilomètres
du centre-ville et les gens y vont traditionnellement en tuk-tuk. J’estimais
que ça faisait trois bornes et j’y suis allé à pied. Ça m’a permis de parler
avec un jeune colombien qui avait vécu à Sydney en coloc avec un parisien, de
voir un oiseau nouveau et sur le retour, de parler vite fait avec des
colombiens au milieu du trajet qui nettoie des graines dans un cours d’eau
(tout aussi marron). Donc, là-dessus, c’était bien. Le chemin se fait bien,
souvent ombragé, heureusement, et pas trop pentu.
J’arrive enfin au pont
qui traverse el rio cauca et oui, ça a de l’allure. Surtout avec son arbre mort
juste en-dessous. L’ouvrage a connu plusieurs rénovations dont une dernière en
2014 et il est vraiment très bien entretenu. La vue est superbe et une fois qu’on
a bien profité du paysage, il ne reste plus qu’à rentrer.
Je quitte donc la
ville à 16h en ayant fait une bonne marche au passage. Très satisfait d’avoir
vu ce pont et ses alentours. La ville de Santa Fe ? Pfouu, je commence à
en être soupé des places de village. Va me falloir un peu plus de verdure.
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Une nouvelle coche mystère en 2017. En 2024, le mystère semble résolu, c'est le geai à poitrine noire Cyanocorax affinis
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En haut du pont (là où je prends la photo ci-dessous et où quasi-personne ne s'arrête), on trouve un plan bien utile de la ville. C'est juste distant de 5 kilomètres, c'est tout |
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Le pont suspendu |
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