Après un nouveau
voyage de nuit en bus de Salento à Neiva, j’arrive au désert de Tatacoa, lieu
planifié depuis le début de mon voyage en Colombie.
J’arrive aux aurores,
7h30, devant une des auberges qui se situe dans le désert, donc très proche
d’une des deux parties du site (le désert rouge).
La navette me dépose
juste devant une auberge (pas celle que je prévoyais, le gars doit être de
mèche mais bon, pas grave) à 15 000 COP la nuit. Pas cher ! Surtout quand
on sait que tout le reste se vend au prix fort. J’ai pas envie de marcher un
kilomètre avec tout mon barda vers l’auberge que je prévoyais. De
toute façon, en gérant bien, dans 24h, je suis reparti et puis quand même,
c’est un lit (un peu dur en fait) et pas un hamac.
Une fois de plus, pas
grand monde (c’est vraiment la basse saison) mais je rencontre un
français ; Jérémy, avec qui je passe la journée.
Première étape, aller
visiter le désert gris. Il se situe à 9 km. On peut y aller en vélo, en moto, à
pied ou en voiture avec un guide. D’après ce que j’avais lu, un guide est mieux
pour cette partie où il est possible de se perdre. Et pour 20 000 COP, me voilà
à 9h30 dans une bagnole pour voir le désert gris
Pour vrai, l’idéal est
de prendre une petite moto, pas rapide, pour y aller. Le sentier Los Hoyos peut
se faire sans vraiment se perdre.
Ce désert est sympa,
surtout immense avec ses 300km². Il offre des formations géologiques
intéressantes et se balader dedans en suivant les cours d’eaux asséchés est un
truc qui me plaît toujours.
À la fin du sentier en boucle, il y a une piscine. Je voyais une piscine naturelle. Pantoute ! La source, oui, elle l’est, mais ils ont construit tout autour une véritable piscine de maison avec odeur de chlore incluse (5 000 COP pour en profiter). Évidemment je passe mon tour et vais marcher un peu.
À la fin du sentier en boucle, il y a une piscine. Je voyais une piscine naturelle. Pantoute ! La source, oui, elle l’est, mais ils ont construit tout autour une véritable piscine de maison avec odeur de chlore incluse (5 000 COP pour en profiter). Évidemment je passe mon tour et vais marcher un peu.
Moqueur des savanes Mimus gilvus |
Un fantôme sur la droite |
ça ressemble à un tronc pétrifié mais c'est juste un type de roches/argile différent du reste. |
Dur de différencier un organiste d'un autre. Là, je dirais que c'est l'organiste de la Magdalena Euphonia concinna |
Très large désert gris |
L’après-midi, je
planifie un peu la visite du désert rouge. Un départ à 15h30 de l‘auberge me
semble idéal malgré la chaleur. Cela permet d’arriver sur le site vers 16h et
de faire la balade sur le sentier Cusco de ce désert avec de belles couleurs
crépusculaires sur le site. La marche censée durer 2h se fait en 1h30 sur un
sentier bien balisé.
Et ce désert rouge en
jette vraiment. Il me renvoie des images de rochers de Petrified Forest NP aux
Etats-Unis. Il est plutôt bien protégé et je me mets à penser que ce même site
en Amérique du Nord serait forcément intégré au réseau des parcs nationaux.
Les paysages sont
beaux, le ciel aussi bien qu’inquiétant. Et pour la première fois de ma vie
d’ailleurs, en regardant la lumière qui passe dans les nuages qui jouxtent le
soleil, je vois des couleurs vertes, bleues, jaunes violettes, dans le ciel,
dans les trous de nuage. Je ne sais pas comment la lumière se fait difracter
là-haut mais c’est du même ordre que lorsque vous regardez une bulle de savon
et que la lumière se décompose dedans. Vraiment incroyable.
Mon second pic à couronne rouge Melanerpes rubricapillus de ce voyage. |
Un sicale, normalement encore le sicale bouton d'or Sicalis flaveola comme déjà vu dans le voyage. |
Araguira gris femelle Coryphospingus pileatus si je ne me trompe pas. |
Un crécerelle d'Amérique Falco sparverius |
Un urubu noir Coragyps atratus, déjà vu aussi normalement. |
Des couleurs dans le ciel mais en vrai c'était plus impressonnant |
Sensation de labyrinthe |
Je finis la soirée par
un tour à l’observatoire, à 19h pour 10 000 COP, où nous sommes une bonne
trentaine de personnes.
Étrangement, dans ce
désert qui compte 40-50 personnes, il y a 2 observatoires (même prix, mêmes
heures d’ouverture) donc, avec Jérémy, on se renseigne sur lequel choisir. Le
plus proche de notre auberge la Tranquilidad, semble être le meilleur même si
c’est tout en anglais alors que l’autre est bilingue. Au final, j’ai quasi tout
compris et c’était cool de voir Saturne au télescope ou la galaxie d’Andromède.
La journée aura été très bien remplie et je suis bien content d’être au lit à 21h.
La journée aura été très bien remplie et je suis bien content d’être au lit à 21h.
Dans les faits :
Salento –
Armenia : 4 200 COP, 200 COP de plus qu’à l’aller, va savoir pourquoi.
En principe, il y a
des bus jusqu’à 21h pour Armenia. Puis, il y a un bus Armenia-Neiva jusqu’à
23h15. Dans les faits, le dernier bus Armenia-Neiva partait à 22h30 et il était
plein dès 19h. Il ne reste donc plus que de la place pour le bus de 20h30
(plein aussi). Je vous conseille donc de bien anticiper et de partir de Salento
vers 17h pour optimiser une connexion le soir même.
Armenia – Neiva : 45 000 COP. 6h30 de trajet. Je
suis parti avec celui de 20h30 (parti en fait à 21h) mais je suis arrivé à
2h30. Il a donc mis une heure de moins que prévu (ouche) mais possibilité de
dormir dans la gare sur les bancs (moyen de gagner 2h de sommeil supplémentaire
facile)
Enfin : Neiva –
Désert de Tatacoa : Première navette à 6h30 pour 15 000 COP, vous allez
jusqu’au cœur du désert.
1 litre d’eau :
4 000 COP
Une cannette de
bière : 3 000 COP
Un jus de canne :
2 000 COP
Un déjeuner :
15 000 COP (trop cher mais pas le choix ou faut amener sa nourriture)
P.S. : Les
colibris sont aussi visibles dans le désert de Tatacoa.
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