Mercredi 03 octobre
2017, il est temps de sortir un peu de Bogota et de se promener aux alentours.
Je décide d’aller à Zipaquira, visiter la cathédrale de sel. Cela me permet en
plus d’avoir un premier contact avec… le réseau de bus colombien !!! Évidemment,
je ne suis pas déçu mais je m’en tire bien. Je m’étais beaucoup renseigné au
préalable aussi.
Alors, pour commencer,
pour aller à Zipaquira, il faut en premier prendre un bus de la capitale qui va
tout au nord de la ville, à Portel del Norte. De là-bas partent les bus qui
vont dans les différentes proches villes au nord de Bogota. C’est logique. Ça me
va.
Là où c’est plus
drôle, c’est quand le bus de la capitale se nomme le B74 et au retour, tu dois
prendre le…. J72. Ça y est, on change de logique. Et pourtant, c’est bien
le même qu’avant. Ces dernières années, Bogota a fait un gros effort sur son réseau de
transport en commun et a créé le Transmileno !!! Ce sont des bus
accordéons en trois parties (bien long oui) qui traversent la ville efficacement.
Il faut, pour les utiliser, acheter un pass (3000 COP) dont on charge le montant
à sa guise (un trajet : 2200 COP). On passe des tourniquets et nous voilà
dans la station de bus. Si c’est devenu plus facile que les petits bus qui
traversent encore la ville à toute vitesse, pourquoi à la station mettre que le
B74 passe là, juste devant l’entrée si ce n’est vrai qu’à partir de
16h !!!???? Pourquoi ils n’indiquent pas qu’en attendant le B74, faut
aller à l’autre bout de la station pour avoir un de ceux qui partent depuis
9h ? Va comprendre.
Une fois le B74 pris,
50 minutes de trajet jusqu’à Portal del Norte, place assise (pas très
confortable pour ma peau sensible en ce moment) et un bon moyen de voir de
nouveaux graffitis de la calle 19 à la calle… 170 ! C’est vraiment
richement décoré, partout en bord de route. Aussi, on a des vendeurs ambulants
de sucette, etc. dans le bus. Je m’imaginais si on avait ça en France ou les
bus du Canada, ça ferait bizarre.
Changement de bus à
l‘arrivée en une minute chrono. Je passe les tourniquets, facile, les bus en
face vont à Chia ou Zipaquira. Un bus pour « Zipa » se pointe
aussitôt, petit, confortable. Je monte en deuxième dedans, conscient du peu de
monde présent, m’assoie ; dans les trois minutes qui suivent, il est
rempli. Je suis monté pile-poil. Mais une question se pose : On le paye
quand ce bus ?
Ah bah c’est pas
compliqué en fait, d’abord, il faut toujours suivre le mouvement. Si les gens
montent les mains dans les poches, il doit y avoir une raison. La raison, c’est
l’assistant du chauffeur. Habillé en monsieur tout le monde (bon, non d’accord,
il a un petit côté escroc), après quelques minutes à embarquer des gens en
divers points, il fait la récolte ! Le gars, sinon, il est à la porte du
bus à crier la destination de terminus pour ceux qui l’attendent. C’est une
ambiance.
Prix du trajet :
5100 COP
J’arrive à Zipa en 50
minutes et je me dirige vers la cathédrale de sel, située, tout au bout, tout
droit. C’est facile et de toute façon, j’ai redemandé à mi-chemin. Les gens répondent
sans problème.
Pour le retour, à
15h30, même pas le temps d’attendre. Je me pointe à la station de bus (oui,
alors station, c’est vite dit aussi. Faut surtout penser « endroit où le
bus avait son terminus et donc d’où il repartira ») quand un bus pour
Bogota se place juste en attente de clients. Hop, je monte direct. Bon, le
retour au total aura duré plus de deux heures contre 1h40 à l’aller. Niveau
embouteillage, c’était plus tendu et dans le Transmileno J72 du retour à la
station Las Aguas, c’était plein à ras-bord, sans mentir. Les gens au niveau
des portes sont plaqués contre elles. Moi, ça allait.
Donc, un autre truc
important pour mes transports en bus est le fait que ce fut facile. J’allais de
terminus en terminus. Je n’ose imaginer la complexité que ça devient quand vous
devez descendre « par là ».
J’en avais lu du bien
comme du mal. Au final, ça vaut le coup d’être vu. Par contre, le prix,
50 000 COP, j’avais lu 25 000 sur des blogs alors je n’avais pas
prévu autant. Et je n’avais pas autant. Comment faire alors ? Ben, on
avoue et je sais pas pourquoi, alors que le tarif pour un natif est de
30 000 COP, ils me l’ont fait à 34 000. Mais chut, dixit Jiora le
chef, c’est que pour toi. T’inquiète, je dirais rien. Je l’écrirai par contre.
Donc, c’est assez
sobre cette cathédrale, très volumineux. Il y a une ambiance, une petite
fraîcheur que j’ai apprécié, pas un oiseau (évidemment), une scénographie qui
se tient, des boutiques au plus bas de la cathédrale (!!!???) et des toilettes
gratuites dont il faut profiter (qui peut dire qu’il a fait pipi ou caca dans
une mine, hein ?). Avec tous les vendeurs, je dirais qu’au moins 50
personnes travaillent dans les tréfonds de la terre. Pas cool, ils n’ont pas de
pioche mais pas cools quand même. On a aussi des vendeurs d’émeraude certifiée
dès 20$ US, ou 5$ US ailleurs (mais j’ai pas vu le certifier). Alors pour 20$
américain, tu repars avec de quoi orner ta petite bague quand même. Quoi,
comment ça j’aurais dû en prendre ? J’avais pas de sous de toute façon. On
vend de l’émeraude parce ce qu’il y en a un peu dans les mines de sel.
Pour le prix de
l’entrée, on a aussi le droit à un guide (en anglais) dont je n’ai pas tout
écouté ni tout compris, un spectacle de lumière de 15 minutes dont une minute
suffit à votre « bonheur » (et je ne vous parle pas de la musique) et
un ciné 3D que j’appréhendais mais que j’ai trouvé très sympathique en fin de
compte et instructif. Une fois que le guide a fini, on peut visiter tout le site
à sa guise et ça, c’est bien pour faire des photos.
|
Voyons un peu le marché avant de faire un tour à la cathédrale de sel. Mais si, ils ont des légumes. |
|
Là, c'est au moment de prendre la photo que je me rends compte que ces gros trucs verts sont des avocats. trois fois plus gros que ce que nous avons en supermarché. |
|
Des charrettes tirées par des chevaux. ça dépayse. |
|
Une petite place de Zipaquira |
|
Grande place sympathique |
|
ça sent l'entrée de la cathédrale |
|
C'est parti. |
|
Toujours agréable un mannequin pour t'accueillir |
|
Ils aiment beaucoup les jeux de lumière dans la cathédrale. Heureusement, ce serait très morne sinon. |
|
Ouh, un plan du "donjon". J'adore ça les plans (ça me rappelle les jeux Zelda je me rends compte) |
|
Oui, bon, c'est sobre et épuré les croix de la cathédrale. Un peu redondant même. |
|
La cathédrale |
|
On se refait un coup de Sixtine ? Ouais ! Super idée. Ah mais ça pèse trois tonnes, comment on va l'amener dans la cathédrale ? On n'a qu'à le découper en 6 morceaux. Et Dieu, non on ne le montre pas pour respecter toutes les religions (je suis sûr qu'il y a une autre raison). |
|
Ceci est la plus grande croix (creusée au passage) souterraine du monde. En même temps, des croix souterraines...ça ne court pas les rues. |
|
Un petit bonus depuis début septembre, une représentation du pape François venu en Colombie récemment. |
|
Allez, soyons fous, on refait l'ambiance d'une ruelle au fond de la mine. |
|
Le spectacle lumineux de 15 minutes |
|
Des émeraudes. Et j'ai même l'impression que dans son trou perdu, le gars faisait des expertises de pierres. |
|
La naissance de Jésus. Je crois que les statues ne sont pas en sel par contre |
|
Baraqué le bébé, n'est-ce pas ? (C'est sur le blog voyage "Tête de chat"que j'avais vu ça, fallait que je vérifie) |
|
Un peu de sel sur une paroi |
|
Au-dehors, c'est bien vert |
|
L'accès à la cathédrale est facile, faut suivre la ligne blanche. Par contre, ça grimpe un peu. |
|
Je ne sais pas quel est ce bâtiment qu'il surveille mais ça m'a donné l'impression qu'ils sont vraiment partout |
|
En haut à gauche,des buñuelos. C'est bon et bourratif. Idéal pour combler un creux avant deux heures de bus. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire