Mardi 03 octobre, farniente

Allez, petite journée détente aujourd’hui ce mardi (enfin, non pas vraiment vu que je potasse la suite de l’itinéraire et ça va être folklo je sens) qui me permet de m’étendre un peu plus sur l’auberge où je loge, le Sayta Hostal.

Avec ces 14 places disponibles et une occupation à son minimum, cet hébergement est un gage de tranquillité. Il est très bien situé, à 5 minutes des zones vivantes et touristiques du centre et j’y dors bien (oh que c’est important cela). Le prix est modeste, 25000 COP pour cette période de début octobre, peu touristique. Ma première nuit, nous étions 6, la deuxième et troisième, nous fûmes deux. Là, ce soir, nous remontons à quatre personnes (un allemand, Stefan, mon compagnon de chambre depuis le début, un colombien Edouard de Medellin et une asiatique taiseuse comme tous les asiatiques) !

Ce qui est bien avec les auberges, c’est que par certains points de détails, on peut noter des différences culturelles et matérielles. Ainsi, niveau casseroles… soit t’as perdu tous tes récepteurs nerveux au niveau de tes mains, soit tu cherches un semblant de chiffon.

La queue de casserole, une invention simple mais géniale

Pas de clés à l’auberge. Mais vraiment pas une. Pour ton dortoir, c’est donc accessible aux 14 personnes (potentielles) qui logent ici. Pour la porte d’entrée, tu dois sonner pour qu’on t’ouvre. Ainsi, quand le patron n’est pas là, ce sont des jeunes qui le remplacent (en gros durant l’aprem’). Le jeune qui s’occupe de l’auberge en l’absence du patron, il fait plus de bruit que les gens qui y dorment (bon, ça va, ce n’est pas trop gênant car ce n’est qu’en journée qu’il écoute du Céline Dion… qui a d’ailleurs chanté en espagnol, j’ai découvert). Nettoyer les douches et toilettes à 20h30 semblent complètement logique pour eux.

Pour le petit-déjeuner, inclus, ce fut une surprise. Deux petits pains, un normal et un sucré avec un œuf dur et une banane. Du café, du lait, du beurre et deux types de confiture/gelée : mûres et fruit de la passion. Il est servi à 8h30, ce que je trouve un peu tard mais bon, ça ne m’a pas dérangé pour le moment.

Et voilà, visitons en photos maintenant.

Un petit-déj colombien, pas forcément le plus typique mais déjà dépaysant. Ah tiens, ils sont très fruits mais légumes, ça a l'air compliqué une fois les féculents retirés.

Quand on entre, on tombe sur la pièce communale et la réception à droite.

Au fond de la salle, la cuisine.

À gauche de la salle, on accède à une chambre double en bas, à un escalier pour les autres chambres au premier étage et à la salle de bains à droite.

Douche et toilettes, en double exemplaire. Un poil étroit 

Deux lavabos

Le haut de l'escalier mène aux chambres.

Je suis le lit du bas, au fond.

Un petit espace salon bien sympa, où j'écris la majorité du temps les articles.