Me voici maintenant
dans le nord du pays, à Santa Marta, point de départ pour le trek de la ciudad
perdida, située à quelques dizaines de kilomètres de la ville.
Mais avant, pour arriver ici, j’ai pris un bus qui faisait le trajet
Bogota-Santa Marta avec la compagnie Expreso Brasilio. Le voyage dure 18h
(juste une heure de retard) dans un véhicule au complet. Il possède des écrans
individuels, pas mal de films, idéal pour pratiquer l’espagnol (il n’y a pas le
choix de la langue de toute façon), une clim’ pas trop mal gérée et le wifi (le
code est écrit derrière le chauffeur si ça peut vous servir). Avec un petit
coussin autour du cou et de la musique ou la radio dans les oreilles, j’arrive
vite à enchaîner les siestes (oui, en gros, je me réveille après chaque cycle
de sommeil) et me rends compte vers 8h que le bus vient de s’arrêter, c’est
l’heure du petit-déjeuner. Le lieu est le rendez-vous des chauffeurs de bus.
Ils sont attablés à la même table à manger copieusement. Leur repas ressemble
beaucoup au petit-déjeuner que je prenais la veille. Donc, arepa et œufs
brouillés avec fruits, jus et boisson chaude sont vraiment les éléments
centraux à travers tout le pays du premier casse-croûte de la journée.
Nous sommes dans les
terres de la Colombie et je me rends compte qu’il n’y a qu’à Bogota que les
températures sont acceptables. Là, il fait déjà chaud et nous ne sommes pas
encore arrivés à destination. J’appréhende un peu.
Bah gagné, il fait
hyper chaud ici, une bonne petite chaleur humide. Après un taxi à 8000 COP (pas
cher), me voilà à mon auberge, Jackie Hostal. Je réserve le trek chez eux (ils
le font avec l’agence Guias et Baquianos) et pour cela, il faut effectuer un
dépôt de 10% à l’hôtel.
Le trek dure entre 4
et 5 jours pour le même prix (Avant, c’était de 4 à 6 jours mais là, je ne sais
pas, soit il y a eu du changement, soit ils ont oublié de me spécifier la
dernière possibilité), 850 000 COP (environ 400 $ CAD ou 300 €, ce qui est
sûr, c’est que le prix du trek augmente significativement chaque année). J’ai
un peu hésité et finalement opté pour le plus court de 4 jours. Pas vraiment
sûr de pouvoir profiter des oiseaux là-bas.
Cette affaire réglée, je pars visiter la ville. C’est assez rapide, il y a peu
de choses à voir, trois places, trois églises, un marché le long de l’artère
principale et une petite plage de sable noir qui permet un vrai panorama sur
les abords de la ville pour se rendre compte qu’elle est confinée entre l’eau et
les montagnes. Les Andes finissent leur vie ici, en se jetant directement dans
l’océan.
C’est assez mignon
tout de même, ça permet de se poser un peu surtout et de préparer la suite.
N.B. : Durant le week-end, c'est super-festif. De nombreux bars mettent la musique à fond. Mais de là à entendre comme enchaînement Gilbert Montagné ("Viens danser") et Téléphone ("Quelque chose en toi"), je me demande s'il n'y a pas un bar dirigé par un français.
Samedi 14 octobre 2017
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L'auberge a une piscine !!!!! |
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La déco est sympa |
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Ils font même des oiseaux (respect) |
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Mais quand tu regardes autour de l'auberge... |
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ça te ramène à la réalité (surtout les barbelés) |
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La cathédrale |
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L'aspect colonial se retrouve un peu dans chaque ville. |
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La place Bolivar ou l'impossibilité de prendre la statue en photo vu l'emplacemnt des bosquets autour d'elle. |
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Pas mal de ventilos dans l'église. |
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Le bord de mer avec sa vue sur le port... mais les montagnes aussi ! |
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Plaza Bolivar, de l'autre côté. |
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Un hot-dog Zenu (c'est juste le pain qui change) chez To Go. On te file la base et tu garnis comme tu veux pour 5000 COP. À dire vrai, on pourrait très bien se passer de la saucisse (j'ai un peu forcé là, ça se voit, non ?). |
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