samedi 14 mars 2015

Voyage routier partie 01 Fitzgerald River National Park

Premières destinations : Toujours le Western Australia. Entre Albany et la frontière avec l’état du South Australia, il reste plusieurs centaines de kilomètres à parcourir et quelques endroits à visiter. Ainsi, la ville côtière d’Esperance semblait une étape incontournable, le parc national qui le jouxte, également, et à mi-chemin entre Albany et Esperance, le Fitzgerald River National Park.

Au niveau de Point Ann
Ce dernier borde l’océan, représente plusieurs milliers de kilomètres carré, est peu fréquenté, doit sûrement donner une vue magnifique sur les cétacés à la période où ils vivent au sud de l’Australie et surtout est accessible après une très longue gravel road.

« La gravel road, c’est quoi ? » me direz-vous. C’est route de terre, bien ocre, parfois lisse (un peu trop même et on peut sentir que la voiture dérape), parfois finement bosselée et donc très tape-cul quand vous roulez à vitesse modérée. Il s’agit de cette version pour ce parc national. Le problème est que ça dure au moins 50 kilomètres. Quand les suspensions du véhicule sont pourries, on croise les doigts pour que la voiture tienne. Soit vous roulez super doucement, en-dessous de 20km/h et c’est très très long. Soit, au retour, vous la tentez « Salaire de la peur » où, comme dans le film, si vous roulez très vite, vous ne sentez plus les bosses. La vitesse est limitée à 60 km/h dans le parc. Vous roulez au moins à 80 si vous voulez que ça marche.

Et bienvenue à construction inutile ! Le projet, très simple, faire une clôture de plusieurs milliers de kilomètres au cours du 19ème siècle pour empêcher les lapins de passer. ça marche bien sur les lapins certes mais nettement moins sur les kangourous. Résultat, barrière défoncée, lapin enchanté ! Aujourd'hui, ils sont partout sur le continent. Il a suffi de quelques bestiaux pour atteindre en six ans les 30 000 lapins. Ils doivent être des centaines de millions maintenant (je ne sais pas si une estimation a été faite).
Mais, définitivement, ça vaut le coup. Déjà par la quiétude du lieu, la vue sur l’océan et la côté, les kangourous qui viennent à côté de vous pendant que vous mangez le soir avec votre lampe frontale et le peu de gens qui campent avec vous. Là-dessus, tout est nickel. Faut dire qu’il n’y a pas grand monde sûrement à cause de l’accessibilité du parc et sa jeune existence. Cela s’est ressenti au cours de la longue randonnée du lendemain où tous les dispositifs pour les panneaux explicatifs sont prêts excepté qu’il manque les panneaux. Pour dormir, c’est au campground de Point Ann, il faut amener son eau et c’est quasi tout. Niveau gaz, don’t worry, il y a plusieurs barbecues à disposition, fonctionnels. Là-dessus, l’Australie est vraiment roi du gaz de barbecue à disposition libre.

Oui, regardez bien ce panneau, il n'y a rien dessus !

Le Nameless Lake ou comment ne pas s'embêter à tout nommer

Après une randonnée de 3h, Fitzgerald beach en vue. A part nous, personne en vue.

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