mardi 10 novembre 2015

Napier et Cape Kidnappers



A Tauranga, je quitte mes lents compagnons de voyage (ce sont les mieux que j’ai eu pour le moment en Nouvelle-Zélande mais ils n’avançaient pas vite) pour embarquer avec un allemand à Whatakane. Pour cela, je prends le bus, il passe par Rotorua, ville touristique connue pour son activité géothermique avec ses eaux thermales, geysers et sa bonne odeur de soufre. Ce n’est que de cette dernière dont j’aurais bien profité pendant ma halte en centre-ville. Ça donne envie d’acheter dans le coin.

Le Spur-winged Plover Vanellus miles. C'est le même que l'australien mais on a (aurait) deux sous-espèces à cause de cette bande noire qui entoure partiellement le cou. Ceux qui l'ont peuvent donc aussi être nommé Vanellus miles novaehollandiae. Ce qui m'interroge donc sur le fait si en Australie, j'en ai vu sans cette ligne noir et je n'en suis pas si sûr.

Le Mt Maunganui depuis les plages de la côte est de Taurange

De Rotorua à Whatakane, on voit quelques grands lacs qui entourent la ville et à Kawerau, un grand volcan surplombe les alentours.


A Whatakane, je rencontre mon compagnon de voyage, on va direction sud-est, Gisborne pour une première nuit puis Napier le lendemain. La ville a un vieux style art-déco et le revendique comme tel. Cette architecture correspond à la reconstruction de la ville après un tremblement de terre dans les années 30 qui avait bien tout ravagé. 



Ces bâtiments, ça donne un peu l'impression d'être chez les communistes cubains. En plus, quand un de leurs bâtiments fait aussi des cigares, ça facilite la confusion.

Comme je le disais dans un autre article, ici les passereaux européens, on peut les voir proches comme jamais en France.

Monsieur California Quail Callipepla californica veille pendant que sa femme picore.

Le port de Napier depuis le Bluff Hill qui offre un beau panorama.

Au petit matin, nous enchainons par une sortie à Cape Kidnappers de deux heures pour l’aller, que l’on m’avait vivement conseillé, pour voir des fous austraux (comme à Muriwai) mais là, la population est la plus importante du pays. La randonnée se fait le long des falaises, sur une plage de galets noirs qui vont du sableux aux gros cailloux et l’accès à ce chemin se fait donc au gré des marées. La première heure est monotone mais la deuxième nettement mieux, prévoyez de la crème solaire. Quelques espèces sont visibles dont le très intéressant New Zealand Pipit qui picore les bestioles sur les rochers justes à côté de vous. On voit les Sternes et les fous nichés très proches de vous à mi-chemin. Puis, on finit par un accès à la colonie principale qui niche sur un plateau, presque au bout du cap.
On peut accéder à ce lieu depuis des tours opérateurs, faut juste investir 44 ou 75$.

Le track de Cape Kidnappers, c'est tout droit.

Le New Zealand Pipit Anthus novaeseelandiae, très actif mais pas farouche.

Les Fous austraux


Les White-fronted Terns Sterna striata

Et puis au bout du plateau où il y a la principale colonie de fous, on s'aperçoit qu'il y en a encore une autre, plus loin, plus bas, plus au cap.
La proximité est forte, pas de poussins, mais à Muriwai, on les voyait aussi planer près de nous. Là, ils sont tous bien posés donc l’effet est un peu différent, plus frustrant peut-être finalement. Enfin, je suis content d’avoir effectué cette balade parce qu’à part de la voiture, je ne faisais pas grand-chose avec mon nouveau « pote ». Sentant qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde, il préfère d’ailleurs que l’on se sépare (ça tombe plutôt bien, je paniquais un peu avec sa conduite fast mais pas furious) mais je lui demande quand même, au moins, de me lâcher à Wellington.

Et c’est ainsi que je me retrouve dans la plus grosse ville néo-zélandaise.

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