samedi 30 septembre 2017

Samedi 30 septembre : Arrivée à Bogota


Les nuages sont très présents durant le voyage. Je peux voir la zone au nord de Toronto, la côte est de la Floride et un peu de Colombie dans le quart d’heure qui précède l’atterrissage.

Pour le vol Vancouver-Toronto, c’était un peu la même chose sauf qu’après une heure de vol aux nuages s’ajoutaient la nuit. Pourtant, je conseille quand même, le spectacle de la lumière d’un soleil rasant l’horizon sur l’eau, plaines, montagnes et ligne frontalière de nuages est tout bonnement sublime.

Au niveau de Bogota, l’épaisseur de certains nuages était stupéfiante et l’ensemble formait un paysage de pics nuageux sur une base plate. Puis la verdure de la campagne colombienne apparut dans notre descente et des nuages naissaient directement de la surface du sol et de ses clairières. De nombreuses serres, ensuite, semble-t-il surtout pour l’horticulture. Et hop, me voilà atterri, Tout l’urbanisme de la capitale est sur la gauche de l’avion et moi, je n’ai pas observé que du rural. Ça me convient.

Après une grosse heure pour sortir de l’aéroport (une file d’attente bien longue au contrôle douanier), me voilà à chercher où sont les taxis et, effectivement, il faut faire attention car on se fait repérer aussitôt par des « officieux » qui veulent vous récupérer à tout prix. Un conseil, vous les ignorez, même s’ils sont justes devant vous. Y en a qui me disait ‘Oubé, Oubé ». Je luis fais « non » de la tête, signe que je ne comprends vraiment pas ce qu’il dit et me dirige vers des taxis JAUNES (!!!), couleur officielle des taxis dans tout le pays ! Je me fais embarquer et hop direction l’hôtel pour une course de 30 000 COP, Peso Colombien, soit 13-14$ CAD ou 9-10€, pour un trajet d’un quart d’heure.
Je réalise après coup que le gars qui me faisait « Oubé » disait sûrement « Uber » en fait.





Je me pose à l’hôtel, Sayta Hostal, où j’avais réservé 5 nuits. Étrangement, je ne paye pas mes nuits à mon arrivée (on va voir comment ça se passe), je range toutes mes affaires (il y a des mini-lockers/coffres où on peut mettre ses papiers mais pas un ordinateur, va falloir faire des choix) et je décide de visiter en cette fin d’après-midi (de 16 à 18h) la Candelaria où il y musée, monuments et animations. Pour cela, je me déleste de tout, d’une part, c’est nuageux et je ne compte pas tenter l’appareil photo sous la pluie, d’autre part, je ne suis pas encore à l’aise dans ce nouvel environnement et je veux éviter au plus de ressembler à un touriste avec son sac dans le dos et l’appareil photo de temps en temps de sorti.

Les mains dans les poches, je fais donc un premier tour de quartier. Au niveau des places, oui, je trouve qu’il faut  faire attention. Tu vois toujours un gars qui en est à son troisième aller-retour sur un espace de 40 mètres de long. Il y a tout de même beaucoup de policiers. La place de Bolivar n’a rien de particulièrement attrayant mais elle est par contre bordée par la Cathédrale de la Conception Immaculée qui est magnifique, surtout avec les montagnes en arrière-plan.

Sur un autre bord, c’est la résidence du Président que l’on trouve (version extra m’as-tu vu) avec beaucoup de jardins qui l’entourent, une résidence de taille très conséquente et des militaires qui l’encadrent de tous côtés.

Le Musée Botero et ceux qui le jouxtent (comme celui de la monnaie) sont toujours gratuits. Quant au musée de l’Or, il est également libre d’accès le dimanche. Voilà, petite sortie repérage pour commencer, avoir des informations sur les bus et puis, il ne reste plus qu’à faire des photos la prochaine fois (en faisant bien attention tout de même).


Et niveau oiseaux, j’ai aucun guide donc ça va être folklorique, de toute façon, j’ai pas pris de photos pour l’instant, mais déjà, je vois qu’on a une jolie petite population de Pigeons colombins ici (mais ça va encore), que dans les jardins d’un ministère traînaient des tourterelles inconnues d’ensemble marron et une sorte de merles, un peu plus haut sur pattes (jaunes jusqu’à l’articulation), bien vif, sauteur/chasseur avec un bec jaune. Quant au premier piaf observé, c’était depuis l’avion, juste à côté du débarcadère, sur l’herbe qui sépare deux portes d’arrivée, une sorte de vanneau je pense, avec un beau collier noir qui m’a d’abord fait penser au gravelot. Affaire à suivre et éclaircir j’espère.

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