jeudi 3 novembre 2016

Je reviens à Montréal

Mon premier PVT au Canada, je l’avais commencé à Québec en 2008. A la douane, on patientait sagement les uns derrière les autres. On faisait la queue comme chez le médecin. Ça durait une plombe (peut-être bien trois-quarts d’heure) et puis quand c’était ton tour, on allait dans un bureau face à deux douaniers, on expliquait pourquoi on venait, etc. ça durait encore une bonne quinzaine de minutes.
En 2016, je recommence la chose à Montréal, ça fait plus administratif. Ils sont une dizaine de douaniers les uns à côté des autres et on t’appelle au guichet qu’est prêt. Selon l’humeur et l’envie, on te demande la lettre d’admission en PVT, une preuve de fonds et ton assurance pour la durée où tu restes ici. Moi, j’ai eu la totale. Puis tu vas t’asseoir un quart d’heure le temps que le papier de visa de travail temporaire soit rédigé.
Pour info, pour l’assurance, si vous en prenez une qui vous couvre les six premiers mois avec en tête de se dire « je paierais les six autres mois plus tard, voire jamais car ça ne sert à rien », la douane le note et vous valide un PVT de la durée de votre assurance. Donc, vous vous faîtes bien avoir.

Bon, ça n'a pas changé
Mais les billets ont eu le droit à un petit lifting (les billets hein, pas la reine)

Dans les petites anecdotes, la lettre d’admission, je l’ai imprimé le matin du départ (je savais bien qu’il me manquait quelque chose) à l’hôtel.
Autre point de détail dans le choix de l’hôtel, prenez-en un qui se trouve sur le début de la navette gratuite pour l’aéroport, sinon… vous l’avez dans le…. dans l‘os, vous l’avez dans l’os. Parce qu’entre neuf et dix heures, tout le monde veut prendre le bus pour l’aéroport mais il est vite plein (j’ai une pensée tout particulière pour ceux qui logent dans le Première Classe, un peu éloigné des autres confrères, bad idea !!!! Ne refaites jamais ça).

Niveau vol, j’ai l’impression qu’Air Transat, c’est devenu une petite daube (ou je me suis embourgeoisé ; ou j’ai perdu ma joie naïve de mon premier vol en avion) mais les écouteurs pour les films, tu les payes !!! (Y a pas intérêt à oublier les siens) et niveau repas, c’est basique. Heureusement, comme à la cantine, on peut avoir du rab de sandwich.
Niveau films, classique, ma petite liste des 7h35 de vol fut « Batman vs Superman » vs myself (Heureusement qu’on a une Wonder Woman, sinon, c’est….) puis « The nice guys », un nice flm et enfin « Demolition » dont je n’avais pas entendu parler mais avec Jake Gyllenhal et Naomi Watts dedans, ça me branchait bien (et c’est pas mal du tout).

A Montréal, la douanière m’a demandé pourquoi je ne souhaite faire qu’une année de PVT au lieu de deux (ben, justement, c’est ma deuxième année)  mais elle ne m’a rien demandé sur les raisons de mon retour ou les projets que je pourrais avoir durant mon séjour au Canada (Alors que ça, je crois bien qu’ils m’ont posé la question la première fois).
Dans les clichés, dans les couloirs de l’aéroport, on utilise une voiturette pour transporter une personne obèse.

Je profite bien de mes journées vus que je me couche vers 21h et me lève vers 6h (merci le décalage horaire). Enfin, niveau météo, il fait 3°C le matin, 8 l’aprem’.

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