jeudi 25 février 2016

Journal de bord : Lundi 15 au vendredi 19 février

Bernard est revenu !!! Voilà, un peu comme si de rien n’était. On verra durant la semaine ce qu’il raconte. Jim part en vacances pour un mois ce lundi et le pilote de bateau sera Albert pendant son absence. C’est donc lui qui m‘emmènera à Praslin. J’aurais une appréhension jusqu’à la fin. Et donc aussi, mon vol pour Mahé serait le jeudi 25 en après-midi. Je quitterai donc Aride un jour plus tôt que je ne pensais. Ça me convient tout à fait.

De lundi à jeudi 7h (heure du relevé météo), il a plus 20 cm. C’est pas mal du tout mais Juan dit que l’an dernier, c’était pire et au niveau des maisons, c’était vraiment super inondé. Bref, ce n’est pas vraiment concevable tant qu’on ne l’a pas vu de ses propres yeux.

La mer était également très agitée et bien sûr, c’est cette semaine que les indiens font un ravitaillement nourriture, ciment, sable et parpaings. Ça a jamais été aussi galère et dangereux de pousser le bateau et évidemment, dans ces moment-là, on le fait une vingtaine de fois et deux fois (mardi et mercredi). Le mercredi, on a passé 5 heures sur la plage rien que pour ça, avec du vent et des vagues qui plutôt fortes. C’est la première fois que j’avais frais aux Seychelles. Bref, c’était tout pourri mais il n’y a pas eu d’accident. Normalement, en parlant bateau, mon prochain voyage en bateau sera celui du départ. J’avoue être soulagé.

La pluie nous a pas mal limités pour le reste du boulot qui se fait toujours en extérieur. Il n’y a qu’à partir de jeudi après-midi qu’on a pu faire quelque chose.

Mercredi en début d‘aprem’, il y avait quand même une accalmie qui m’a permis de bosser un peu et de trouver un Gygis couvert de pisonias. Je ne pensais pas voir cela vu que les arbres sont encore en plein développement de leurs graines mais d’une part, certains sont prêts avant les autres (ils font des graines noires collantes) et d’autre part, même si certains arbres sont prêts, il fallait qu’un oiseau est la malchance de se poser dans l’un d’entre eux. Avec, cet oiseau, ça n’a pas raté. Le pire, c’est que ça fait de superbes photos. Bon, après, je l’ai quand même attrapé pour lui retirer ces graines mais il en avait vraiment trop, y a toujours des plumules qui partent avec et surtout, même une fois une zone alaire dégagée, les plumes restent toutes collantes et l’empêchent de voler. Bref, il était condamné.


Les pisonias deviennent une plaie pour les oiseaux à partir de mars et quelqu’un m’a dit que le sol est tellement collant là où les graines tombent que ça flingue vos chaussures. Après avoir vu cet oiseau, je veux bien croire cette personne.

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