samedi 6 janvier 2018

Cusco

Après avoir goûté à la selva péruvienne, sa faune et flore tropicale et son mode de vie, j’embarque en ce réveillon de Noël d’Iquitos pour Cuzco, la ville qui ouvre les portes sur le Machu Picchu, la vallée sacrée des incas, en plein dans la sierra (le Pérou, c’est trois régions, la costa, la sierra et la selva).
Le mieux est d’y aller en avion pour cela avec escale à Lima. Tout le trajet se passe bien sauf que sur le second vol, en début de soirée, à dix minutes d’arrivée, nous procédons à un demi-tour car le temps empêche l’avion d’atterrir. On retourne à Lima. Là, je pense un peu à tous les péruviens qui ratent le réveillon de Noël en famille, c’est sacré ici, et je me demande surtout quand nous retenterons notre chance. Tout simplement au petit matin, à 5h30 pour certains, 6h pour d’autres et 8h30 pour les derniers. En attendant, on va tous se poser un peu au Sheraton proche du centre-ville (oh la jolie facture pour la compagnie Latam). Il est bien 23h quand je pose enfin mes affaires dans la chambre, grand luxe au 9ème étage pour 220 soles, et je suis un peu dégoûté de ne pouvoir en profiter que cinq heures. On peut dîner, prendre le petit-déjeuner. Bonne surprise, vers minuit, des feux d’artifice commencent dans la ville. Les péruviens adorent cela et ils pratiquent tous la pyrotechnie en amateur. Depuis mon balcon, je peux admirer la moitié de la ville, dont le centre, et j’assiste à une centaine de départs de feux d’artifice et ça s‘illumine de tous les côtés pour atteindre son apothéose entre minuit et minuit dix (le stress pour les oiseaux, je ne vous raconte pas par contre).
Nuit courte, retour à l’aéroport et j’arrive enfin à Cuzco au petit matin. Il pleut tous les jours je pense donc faut prévoir son équipement. La ville est radicalement différente des autres avec toutes ses fondations incas voyantes sur lesquelles les espagnols ont fondé bâtiments et édifices religieux. Cela lui donne un fort patrimoine historique, à l’européenne, beaucoup de charme et une atmosphère plaisante. Je me promène un peu au hasard, découvre dans le quartier nord de San Blas un petit mirador sur la ville bien sympathique. La ville est très touristique (ça contraste fort avec Iquitos) et cela fait un peu bizarre de retrouver autant de têtes européennes.

Je visite le musée du Machu picchu, idéal car sur le site, il n’y aura aucun information pour indiquer le rôle de chaque ruine ou replacer le contexte historique du site, puis les jours suivant le musée de l’inca et le couvent de la Merced. Tout aussi intéressant. Il y a encore plus à voir mais je me prépare finalement à refaire un trek de quatre jours pour visiter les ruines de Choquequirao, méconnu car difficile d’accès. Je me laisse pousser pour les deux françaises que je connais depuis Huaraz (elles sont aussi arrivées à Cuzco quelques heures après moi) et on leur a dit que ce n’était pas un itinéraire trop dur. Et puis ça me tentait aussi mais seul, je ne l’aurais pas fait. Donc, là, l’occasion fait le larron. C’est parti. Machu attendra encore un peu.

Le Sheraton ou le sens du vertige


Des feux d'artifice de partout

Superbe chambre, ça arrive parfois

ça, c'est Cusco !


Photo interdite mais comment ne pas vouloir montrer cette représentation d'archanges version enfants péruviens, superbement réussie. 

Le bon goût n'a ni âge, ni frontière

La cathédrale

Au couvent de la Merced, quand on emprisonnait un curé, il se vengeait en imaginant les évêques en enfer.

Dernière photo de colibri de l'année

Cour intérieure du couvent

Représentation à l'inca de la Piéta

La plaza de armas de Cusco.

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