vendredi 12 janvier 2018

Moray, Maras et Chinchero

Le 05 janvier, je choisis de prendre un tour pour aller à Maras et Moray, qui sont un peu compliqué d’accès par soi-même (faut prendre un collectivo puis un taxi qu’on fait attendre). Bref, pour quasi le même prix, je n’aurais pas à me tracasser pour mes déplacements. La journée commence d’abord, à ma surprise, par une halte à mi-parcours à Chinchero, ville axée sur le textile et ses différents centres artisanaux. Nous avons le droit à une présentation sympathique de la transformation de la laine suivie d’un temps pour regarder l’artisanat local et acheter. Je me rends compte que cette sortie touristique est très bien ficelée puisque nous avons trois arrêts prévus à cet effet (oui, bon, pour le textile, j’ai succombé).


Lavage de la laine grâce à une plante broyée.

La cochenille pour faire le rouge. Du citron pour varier l'intensité et du sel pour fixer. Mais j'ai fait la même chose lors d'une animation à mon boulot (écrasage d'insectes en moins).



Nous arrivons ensuite à Moray, site archéologique agricole où les incas testaient des plantations et surtout avaient élaboré un système de terrasses permettant de varier la température entre le bas et le haut du site de quelques degrés. Le lieu est réparti en quatre zones mais nous n’en verrons que trois. Un site était consacré aux plantes aromatiques, un autre aux cultures céréalières,… bref, c’était bien pensé tout ça.



Sympa la déco de ces bouteilles de digestifs anisés.
Puis, nous allons à Maras, dans un vallon encaissé, que sur un côté, où se trouvent 4000 petits bassins formant des salines en terrasses, le sel provenant d’un cours d’eau qui sort de la montagne. Le site est impressionnant, bien conçu et on pourrait l’admirer pendant une bonne heure.







Sur le chemin du retour, je demande à être déposé à Chinchero pour voir les ruines du village (c’est compris dans mon billet touristique, comme Moray. Mais pas les salines de Maras, faut bien tout vérifier). La visite est sympathique, l’église incroyablement décorée et peinte partout, comme dans les vieilles églises orthodoxes de Chypre. Les ruines incas sont plutôt grandes et abondantes. Il y a peu de visiteurs et un grand marché textile à découvert où on peut marchander facilement. Les locaux sont plus enclins qu’à Cusco pour vous dire des pourcentages de laine d’alpaga dans les vêtements plus proches de la réalité (entre 25 et 50%, bon ça doit être 25 vu que vous m’avez montré le même sweat). Je trouve le lieu plein de charme et agréable pour finir la journée. Le collectivo pour rentrer à Cusco fut bien facile à trouver. Ce fut une journée bien remplie.

ça sentait la pluie mais je m'en suis bien sorti.

La vieille ville historique de Chinchero qui a ses fondations sur des ruines.




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