samedi 13 janvier 2018

Pisac ou toute l’ambiance du Pérou le temps d’une marche dans la rue.

De l’auberge/restaurant où je loge au restaurant où je compte diner, 200 mètres à peine me séparent. Durant cette marche dans une rue quasi-piétonne, pavée, à la gouttière centrale en une architecture originale et élégante, vers 19h, tout y était. Dès la grande rue de l’hôtel, les gens peuplent la rue avec suffisamment de vie et en abondance pour rendre à l’Amérique du Sud toute sa vitalité, les voitures passent, les gens traversent devant les phares, des tuk-tuk sont garés. Un chauffeur au volant tient son petit bout de chou qui joue avec les clés du véhicule et les frappe près de l’entrée du contacteur. Derrière, le second tuk-tuk aborde un demi-tour classique en pleine rue, près de vendeurs ambulants. Je rejoins la rue piétonne, de la lumière provient des échoppes alentour, parfois d’un blanc blafard de tiendas, parfois de couleurs fluos, roses néons par exemple, de boutiques d’artisanats, de magasins plus branchés, vestimentaires, artistiques et on l’y aperçoit quelques potentiels acheteurs occidentaux. Une personne transporte à l’aide d’un tissu noué autour de l’épaule un ensemble de grandes herbes. Vêtements contemporains se mêlent aux traditionnels, à un carrefour, une femme à la tenue classique attend qu’on lui achète ses brochettes de pommes de terre et de cœur de bœuf et une autre assise au sol semble laisser le monde filer, ses plantes au sol, étendues sur son tissu. Je croise des cyclistes zigzaguant entre les gens, une voiture tente finalement de s’imposer, et elle y arrive, dans ces petites rues et poussent les gens à rejoindre les trottoirs le temps qu’elle passe. Un chien passe dans la rue, semble connaître son chemin et tous les pièges de la vie urbaine, des touristes se promènent, souvent en couple, souvent dans un style un peu hippie, une belle inconnue, élément discordant dans ce décor, descend la rue dans son poncho ocre uni avec la grâce et l’élégance d’un mannequin et vient un peu casser le charme et les clichés de ce chemin tout en lui apportant une jolie fraîcheur. Et la rue aboutit à une place qui malgré ce début de nuit est en plein effervescence. Rien encore à vendre mais on s’affaire déjà à disposer et monter les étals pour le lendemain. Il fait bon, presque chaud. La pluie ne tombera que deux heures plus tard et avec elle, la journée marquera officiellement sa fin.

Sinon, Pisac, ce sont des ruines qui partent du haut de la montagne et qui descendent jusqu'à la ville (ou l'inverse).

Pas de bol, le chemin est fermé au tiers du site pour des raisons de sécurité en saison des pluies. Pourtant, avec une journée radieuse comme ce 6 janvier, je l'aurais bien fait moi. Donc, très déçu de ne pas avoir pu tout exploré car ce site est un joli coup de cœur.
Ah on aime les cultures en terrasse ici. Vertigineux !

Il y a trois zones d'habitation. J'en aurais vu au moins deux, ici Qallaqasa.


Pisac au matin du 07/01

30 centimes le petit pain tout chaud et croquant.

Marché varié




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