dimanche 12 novembre 2017

Premiers pas en Equateur : Otavalo

Réveil à 8h en ce samedi matin, idéal pour aller au marché aux bestiaux, situé à 30 minutes de l’auberge. Par commodité, nous y allons en taxi. On sait que nous pourrons faire le retour à pied.
Le marché est normalement à son maximum vers 7-8h du matin mais le voir à 9h, déjà, ça me convient bien. Pas mal grand (je pense qu’en Espagne, j’avais vu plus balèze) et avec un petit côté rustique.
D’une manière je trouve tout ici plus calme (les vendeurs gueulent nettement moins dans les rues), plus traditionnel dans la façon de s’habiller ou du moins dans le fait de conserver des éléments typiques de leur culture comme le port du chapeau, un amoncellement de colliers dorés autour du cou pour les femmes, des robes un peu laineuses et des sortes de petits ponchos/drapés sur l’épaule.
Ici on a un morphotype andin caractéristique, peau mate, petite taille, cheveux noirs et nez droit et un peu crochu plus chez les hommes que les femmes.
Très peu de coupes de cheveux à la con contrairement à la Colombie où l’iroquoise a un fort succès.

On mange pour 1,5$ un copieux petit-déjeuner qui diffère de celui de Colombie.
Nous allons au marché couvert (mercado del 24 del mayo) consacré aux fruits, légumes et la viande.

Un petit cochon d'inde à manger ?

Du dindon plutôt ?



C'est ici qu'on paye son achat de bestiaux





On adore les cailles et les oeufs de caille




Des abats au petit-dej ?

Voilà mon petit-dej' : oeuf, patates en purée fries et vache

Puis, dans le centre, plaza de ponchos et alentour, c’est tout le marché artisanal, peu de locaux à arpenter les rues et surtout des touristes en négociation de tarif. Ce marché fait un peu vide, on retrouve très vite les mêmes choses (donc à se demander si tout ne vient pas plutôt d’Asie) et donc renvoie un petit côté faussé, perdu ce que pouvait certainement être ce marché autrefois.

une des rues du marché artisanal


Plaza de ponchos





Un petit lait de chèvre directement pris au pis de la bête


Où est Charlie ?




Parque Bolivar



Nous recroisons Romane et Milo, le couple déchu du bus. Ils ont finalement réussi à faire ce qu’il voulait (aucun espoir n’est perdu vous voyez) en prenant un bus à 1h du matin après un tamponnage au bureau d’immigration. Ils sont arrivés à 3h30 ici, ont trouvé une auberge pour garder leurs bagages, ont mangé vers 5h du matin près du marché aux bestiaux et finalement, ont un plan pour dormi chez un équatorien samedi soir, après l’avoir croisé trois fois au marché, pendant qu’ils patientaient. C’est sûr qu’ils n’ont qu’une heure de sommeil dans les pattes mais ils sont arrivés à bon port.
Ils ont eu vent d’une cascade, Peguche, à voir et nous y allons dons dans l’après-midi. Très joli site qui semble aussi prisé des locaux pour une sortie durant le week-end. A par cela, il n’y a plus grand-chose à faire dans cette petite ville à part se reposer, enfin, un peu.


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