mercredi 8 novembre 2017

Tatacoa

Après un nouveau voyage de nuit en bus de Salento à Neiva, j’arrive au désert de Tatacoa, lieu planifié depuis le début de mon voyage en Colombie.
J’arrive aux aurores, 7h30, devant une des auberges qui se situe dans le désert, donc très proche d’une des deux parties du site (le désert rouge).
La navette me dépose juste devant une auberge (pas celle que je prévoyais, le gars doit être de mèche mais bon, pas grave) à 15000 COP la nuit. Pas cher ! Surtout quand on sait que tout le reste se vend au prix fort. J’ai pas envie de mater un kilomètre de marche avec tout mon barda vers l’auberge que je prévoyais. De toute façon, en gérant bien, dans 24h, je suis reparti et puis quand même, c’est un lit (un peu dur en fait) et pas un hamac.
Une fois de plus, pas grand monde (c’est vraiment la basse saison) mais je rencontre un français ; Jérémy, avec qui je passe la journée.
Première étape, aller visiter le désert gris. Il se situe à 9 km. On peut y aller en vélo, en moto, à pied ou en voiture avec un guide. D’après ce que j’avais lu, un guide est mieux pour cette partie où il est possible de se perdre. Et pour 20000 COP, me voilà à 9h30 dans une bagnole pour voir le désert gris
Pour vrai, l’idéal est de prendre une petite moto, pas rapide, pour y aller. Le sentier Los Hoyos peut se faire sans vraiment se perdre.
Ce désert est sympa, surtout immense avec ses 300km². Il offre des formations géologiques intéressantes et se balader dedans en suivant les cours d’eaux asséchés est un truc qui me plaît toujours.
A la fin du sentier en boucle, il y a une piscine. Je voyais une piscine naturelle. Pantoute ! La source, oui, elle l’est, mais ils ont construit tout autour une véritable piscine de maison avec odeur de chlore inclue 5000 COP pour en profiter). Evidemment je passe mon tour et vais marcher un peu.






Un fantôme sur la droite

ça ressemble à un tronc pétrifié mais c'est juste un type de roches/argile différent du reste.



Très large désert gris
L’après-midi, je planifie un peu la visite du désert rouge. Un départ à 15h30 de l‘auberge me semble idéal malgré la chaleur. Cela permet d’arriver sur le site vers 16h et de faire la balade sur le sentier Cusco de ce désert avec de belles couleurs crépusculaires sur le site. La marche censée durer 2h se fait en 1h30 sur un sentier bien balisé.
Et ce désert rouge en jette vraiment. Il me renvoie des images de rochers de Petrified Forest NP aux Etats-Unis. Il est plutôt bien protégé et je me mets à penser que ce même site en Amérique du Nord serait forcément intégré au réseau des parcs nationaux.
Les paysages sont beaux, le ciel aussi bien qu’inquiétant. Et pour la première fois de ma vie d’ailleurs, en regardant la lumière qui passe dans les nuages qui jouxtent le soleil, je vois des couleurs vertes, bleues, jaunes violettes, dans le ciel, dans les trous de nuage. Je ne sais pas comment la lumière se fait difracter là-haut mais c’est du même ordre que lorsque vous regardez une bulle de savon et que la lumière se décompose dedans. Vraiment incroyable.
  









Un faucon


Des couleurs dans le ciel mais en vrai c'était plus impressonnant


Sensation de labyrinthe


Je finis la soirée par un tour à l’observatoire, à 19h pour 10000 COP, où nous sommes une bonne trentaine de personnes.
Etrangement, dans ce désert qui compte 40-50 personnes, il y a 2 observatoires (même prix, mêmes heures d’ouverture) donc, avec Jérémy, on se renseigne sur lequel choisir. Le plus proche de notre auberge la Tranquilidad, semble être le meilleur même si c’est tout en anglais alors que l’autre est bilingue. Au final, j’ai quasi tout compris et c’était cool de voir Saturne au télescope ou la galaxie d’Andromède.
La journée aura été très bien remplie et je suis bien content d’être au lit à 21h.


Dans les faits :

Salento – Armenia : 4200 COP, 200 COP de plus qu’à l’aller, va savoir pourquoi.
En principe, il y a des bus jusqu’à 21h pour Armenia. Puis, il y a un bus Armenia-Neiva jusqu’à 23h15. Dans les faits, le dernier bus Armenia-Neiva partait à 22h30 et il était plein dès 19h. Il ne reste donc plus que de la place pour le bus de 20h30 (plein aussi). Je vous conseille donc de bien anticiper et de partir de Salento vers 17h pour optimiser une connexion le soir même.
Armenia – Neiva : 45000 COP. 6h30 de trajet. Je suis parti avec celui de 20h30 (parti en fait à 21h) mais je suis arrivé à 2h30. Il a donc mis une heure de moins que prévu (ouche) mais possibilité de dormir dans la gare sur les bancs (moyen de gagner 2h de sommeil supplémentaire facile)
Enfin : Neiva – Désert de Tatacoa : Première navette à 6h30 pour 15000 COP, vous allez jusqu’au cœur du désert.
1 litre d’eau ; 4000 COP
Une cannette de bière : 3000 COP
Un jus de canne : 2000 COP
Un déjeuner : 15000 COP (trop cher mais pas le choix ou faut amener sa nourriture)


P.S. : Les colibris sont aussi visibles dans le désert de Tatacoa.

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