samedi 18 novembre 2017

Quito

Mi-novembre 2017
Quito est une ville démesurée (d’ailleurs, une ligne de métro se construit et elle traverse le cœur du centre historique), coincée entre deux chaines de montagnes, elle s’étend du nord au sud en une bande étroite à 2850m d’altitude. Et pourtant, on peut considérer que pour la visiter, rester dans le quartier du centre historique suffit.
En fait, le centre-ville se décompose en 5 quartiers plus ou moins attrayants, festifs, colorés,… et tout le reste correspond à des habitations pures et dures, couleur béton, brutes où le confort s’avère parfois relatif (comme pour l’accès à l’eau).
Mais son centre historique, c’est quelque chose. Architecturalement très riche, surtout en édifice religieux (les peintures de l'église de la Merced ont une touche qui m'ont beaucoup plu), ce quartier s’avère très agréable pour s’y balader. Le marché de la ville, à San Francisco, fait pâle figure par contre. Pas bien grand.
Le centro cultural metropolitano vaut le coup d’œil et je conseille même d’aller au dernier étage de celui-ci, sur ses terrasses. Toutes les églises sont richement décorées, certaines se visitent gratuitement, d’autres sont payantes. Il en est de même pour les musées.
La vue sur la ville depuis la statue de la Virgen El panecillo permet de donner toute sa dimension à la ville et tout son sud qu’on ne peut deviner depuis le centre historique.
La vue depuis le haut du téléphérique (à plus de 4000m), lui, permet de replacer Quito dans la géographie andine.
Au final, la ville se visite correctement en 3-4 jours. Il y fait frais la nuit, ça peut descendre à 7°C et les journées doivent tourner autour de 20°C et la vente de glaces à l’italienne à 0,5$ explose auprès des habitants et touristes.

Dans les différences avec la Colombie, on peut noter ici l’excellent entretien des routes. Les policiers font doublon dans la circulation avec les feux rouges. Les automobilistes ont tendance à les griller.

Le thème du volontariat a refait surface à Quito avec la rencontre d’une belge, Hélène, qui passa trois semaines dans un centre de soins récupérant les animaux issus des trafics illégaux en Amazonie, et d’une française, Alexandra, qui passera plus de deux mois à Quito dans un projet social avec les enfants (et qui donne des infos intéressantes sur la vie quotidienne, pas simple, des habitants). Pour ma part, ça sent toujours bon pour les Galapagos mais si je veux y aller pour une longue durée, il va me falloir quitter le pays au plus vite.

Le maximum pour visiter l’Equateur est de 90 jours. Mais 90 jours sur 12 mois (et non 90 jours, je quitte le pays, je reviens un mois plus tard et j’ai de nouveau un potentiel de 90 jours, non non). Donc, là, j’ai déjà utilisé 10 jours les 90 possibles. Sachant que l’idéal du volontariat est de faire trois mois, je me retrouve avec un peu moins que prévu. Donc, l’Equateur, je vais le quitter au plus tôt et espérer y revenir dans deux mois.

Une cour intérieure du centro cultural metropolitano

La statue Virgen El Panicello surplombe la ville

Catedral de Quito et la plaza grande derrière (et la basilique en fond)

Détail de la Iglesia de la compañia de Jesus 

Toiture de la Iglesia El Sagrario

Tout n'est pas top-top dans le centre historique

Basilico del voto nacional

Sa façade et ses problèmes d"horloge

Les gargouilles aux formes d'animaux du pays (tatous, crocos,...)

Et oiseaux en haut

De près, la statue Virgen El Panicello se compose de plaques d'aluminium

Fanfare et chorégraphie de majorettes dans une école

Intérieur de la Iglesia San Francisco

Musée d'art contemporain, gigantesque et très beau bâtiment  (ancien hôpital) quasi vide. Espérons que les œuvres le remplissent au fur et à mesure. Il a 9 ans d'existence.

La vue est superbe depuis 4000m de haut

Mais à cette altitude, ça se couvre très vite.

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