jeudi 24 décembre 2015

Journal de bord, mercredi 16 et jeudi 17 décembre



Mercredi, j’ai vérifié avec Albert les nichoirs à Pies chanteuses pour voir si elles nichaient dedans. Sur le papier, il y a une vingtaine de nichoirs. Dans les faits, tu peux en virer 7-8 parce qu’ils sont cassés et/ou tombés de l’arbre où ils étaient accrochés. Ensuite, sur ceux encore valables, tu constates que presque la moitié des nichoirs sont occupés à des Bronze Geckos qui pondent dedans.

Il reste dons dans la réalité 7 nichoirs potentiels à investir sur les 20. Pas mal... On sent encore l’effort de remettre les choses en marche, le goût du bricolage et l’absence de procrastination. Et puis dans les nichoirs où il y a des vieux nids, on laisse le vieux nid… « La Pie, elle fait son nid par-dessus l’ancien ». Oui, je connais un peu l’histoire mais si tu lui remets du neuf, ça ne la gênera pas de tout recommencer à zéro. Surtout que quand ça va nicher un oiseau, ça construit son nid à une vitesse assez phénoménale.

Pour vérifier ce qu’il y a dans le nid, j’aime assez le principe du bâton avec un miroir suspendu au bout. Avec le bout du bâton, on soulève le couvercle puis on regarde dedans. C’est pas mal si on a une bonne vue et qu’on est habitués à l’observation de nids de cet oiseau. Sinon, c’est un peu compliqué au début.

Puis, avec Mellinda, je refais une prospection de jour des puffins et ça grimpe pas mal. Ensuite, on remplit des tubes de poison qui servent de pièges à une espèce invasive de fourmis. Ça allait comme journée.

Mais jeudi, c’était encore plus la paresse. En matinée, je nourris les Pies, qui n’ont plus qu’un bout d’œuf en matinée maintenant. Un vétérinaire a dit que c’était trop protéiné donc le repas du soir, on l’enlève. Je trouve que ça se sent un peu plus parce qu’aucun n’a manqué son morceau d’œuf dur de 8h. Après, je récolte les pièges à insecte posé mardi et je fais l’inventaire de ce qu’ils contiennent. Pas grand-chose et souvent des fourmis. C’est agréable à faire. L’après-midi, c’est petit tour à Praslin pour faire les courses au lieu de vendredi car ce dernier jour de la semaine est chômé (encore !!) pour permettre aux gens d’aller voter au second tour des élections présidentielles. On ne lésine pas sur la création de jours de congés ici. Ça signifie donc que ta journée de boulot se finit à 13h et que tu restes à Praslin pendant trois heures. Ça m’a permis de voir un Bubul des Seychelles, absent sur Aride. Donc c’est toujours une sortie bienvenue. Au retour, près de Booby Island, on a des dauphins qui nagent et une fois sur Aride, même chose en parallèle de la plage. Je me précipite dans l’eau avec masque et tuba mais ils ne m’ont pas attendu. La mer était superbement calme. Rien  à voir avec la semaine dernière où on finissait l’excursion en bateau trempé.

Sortie de nuit de prévue sur les puffins. Ah non finalement, Mellinda est fatiguée, un peu marre aussi de ce projet (je comprends fort bien) et vu que c’est relâche le lendemain, pourquoi pas commencer maintenant.

Alors, petit interlude sur nos amis indiens. Ils ne sortent jamais de l’ile, ne vont jamais à Praslin et ma question après deux semaines ici était « Mais ils ont ramené combien de stocks de bouffe avec eux ? » J’ai enfin eu la réponse mercredi quand le bateau est revenu de Praslin, jour où les gars d’Aride sont allés voter, en avance sur les autres seychellois donc. Il y avait des tas de carton de ravitaillement pour les indiens. Ben les pauvres, ils ne sont pas près de faire un petit tour en bateau pour se divertir un coup.

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