mardi 1 décembre 2015

Premier contact ZOZ Seychelles



C’est parti pour trois mois aux Seychelles maintenant avec l’ICS, Island Conservation Society, qui compte 26 membres. Quittant l’aéroport de Mahé, la capitale, à 8 heures, j’ai plusieurs heures devant moi avant de prendre une correspondance pour me rapprocher de Aride Island, là, où je résiderai quasi tout le temps. On m’emmène donc au bureau de l’ICS où je rencontre des gens sympathiques et attentionnés.

Je remplis quelques papiers, je sors cinq minutes (sympa le soleil plombant et l’humidité lourde, ça change radicalement), potasse le bouquin des oiseaux des Seychelles et fais un dernier tout sur internet.
 
Quatorze heures, retour à l’aéroport pour un vol domestique donc mais le gars qui est mon « chauffeur » et « manager » découvre que le vol est complet, celui d’après aussi. On attend un peu voir s’il y a un désistement. Ben non ! Donc, il me dit que je partirais alors demain vers midi et que je vais dormi sur Mahé en attendant. Il me trouve une maison d’hôte super bien, où je peux donc de nouveau consulter mes mails et transmettre tout ceci.

J’ai le droit à un repas créole et à un très bon lit, après 50 heures d’avion et de transfert, c’est très appréciable.
Poulet à gauche, poisson à droite, mon coeur balance... non en fait.

Avant le repas, j’ai fait une petite balade, tenté d’aller vers les hauteurs pour avoir une bonne vue mais tous les chemins vers les collines granitiques finissent vite en cul de sac vers des maisons. Je goûte donc à la vraie vie seychelloise et on est loin de la destination fantasmée. Les maisons sont jolies mais toujours avec un coin délabré, des voitures démontées traînent régulièrement. Les gens me regardent avec curiosité, méfiance ou sympathie, ce n’est pas souvent qu’un blanc marche dans les rues je pense.


Quelques chauve-souris frugivores volent au-dessus de ces maisons entourées d’une végétation luxuriante et marcher dans la rue est un peu dangereux par rapport à la circulation.

Je n’ai vu qu’un tout petit bout de ville mais assez pour se faire une première idée. Beaucoup d’immigrés ici, d’indiens, d’Asie du sud-est. C’est surtout l’infrastructure et l’agencement des maisons qui m’interpellent le plus.
Faut bien rester sur la route sinon, on dit bonjour aux poissons.
Bref, j’essaierai de mettre des photos un jour mais là, c’est mode « générateur électrique pendant 4 mois » qui m’attend.

Au fait, on roule à gauche ici et les prises électriques sont anglaises.

Barred Ground Doves Geopelia striata


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