mardi 24 octobre 2017

Tayrona Park et Musée de l’or

Après 4 jours de marche et 46 kilomètres dans les pattes, en ce 19 octobre, je me décide à me reposer un peu en allant à Tayrona Park, soit le meilleur moyen d’effectuer 10 kilomètres dans la journée. Pas vraiment le meilleur moyen de se reposer à dire vrai.
Le parc est très réputé, à voir, autant selon les touristes que les colombiens. Pourquoi ? Pour ses plages caribéennes, son eau cristalline, le tout entouré d’une végétation foisonnante.
Ok, pourquoi pas. Honnêtement, je commence à avoir de la bouteille niveau belles plages et investir 44000 COP pour l’accès à Tayrona et 20000 COP pour les trajets en bus me fait un peu réfléchir. Mais la perspective de voir des animaux prend le dessus et au matin, un réveil très matinal me pousse à me dire qu’une très longue journée m’attend, alors, profitons-en pour faire le touriste.

Une petite heure de bus pour y aller (départ au marché « Mercato » au niveau de la carrera 9 et calle 11 pour 7000 COP) et dans le parc, un petit dix minutes de bus à nouveau (3000 COP) pour s’éviter 6 kilomètres de marche jusqu’à la côte.
Là où le mini-bus nous dépose, deux randos s’offrent, une sur la droite, « le sentier des 9 pierres » dont je n’ai jamais rien lu dessus dans les blogs de voyageurs. Et l’autre, la plus connue, vers la gauche, qui mène après 3 kilomètres de balade/rando aux différentes plages du parc. La balade méconnue attendra, si j’ai le temps après l’autre. Je privilégie la populaire car j’ai lu qu’on pouvait y voir des toucans, fourmiliers, singes, caïmans (?).
Nada au final, par contre, qu’est-ce qu’on entend de la grenouille. La balade grimpe un peu parfois. Effectivement, c’est beau (la jungle est cool) mais les paysages de la plage, bon sang, ça m’a saoulé plus qu’autre chose. On rentre dans l’eau comme dans du beurre mais le sable est grossier, granuleux, pas vraiment agréable. Bref, j’ai pas rêvé, Heureusement que j’ai vu quelques lézards.
Je croise pas mal de couples. Tayrona, c’est surtout ça. Un cadre idyllique pour y dormir une nuit ou deux et être au « paradis » à deux. Mais paraît que les nuits sont fraîches et les tarifs un peu trop exagérés.
La balade est très séduisante au début et invite à la facilité. Ce n'est pas vrai.

Y a des frégates !!!!




Rien que pour lui, je suis content d'avoir visité Tayrona.

Chango ou Maria Mulata Quiscalus mexicanus






J’ai suffisamment de temps devant moi pour faire « el sentero de las 9 piedras ». Je vois qu’il y a un mirador sur ce sentier, ça me fera d’autres panoramas à observer. Et heureusement que je l’ai fait ce chemin (suivre la route A, il y a trois itinéraires possibles, je prends le plus long). C’est sauvage à souhait, je croise juste une famille et sinon un petit mammifère fuyant (je n’ai aucune idée du nom, ça fait un peu cochon), geckos, lézard à queue bleue (gros regret d’avoir raté une photo de lui), colibris, faucon, papillons et caïman ! Ah ouais, là, ça donne. Et il y a des paysages jolis à voir.
Ça m’a rendu la patate ce coin mais par rapport au saurien, faut vraiment attention je pense.

Je rentre donc content.

Un gecko


Je viens de faire fuir un caïman (et je viens de me rendre compte de la vitesse du truc).


Maousse ce  colibri

Grey-bellied Hawk/ Autour à ventre gris (mais je peux me tromper)

Le lendemain, avant de partir pour Minca, dans l’après-midi, je fais le musée de l’or de Santa-Marta, gratuit. Il parle d’or, de la vie de Bolivar (dans le détail donc c’est le bon moment de comprendre qu’il est vraiment) car il est mort à Santa-Marta, des édifices de la ville et des indigènes. Bref, y passer faire un tour me semble recommandé.


Ils aimaient les oiseaux les indigènes

Et les grenouilles



ça, à Bogota, je ne l'avais pas, des gars qui se promènent avec différentes boissons matinales. Très courant à Santa-Marta. Lui, par exemple, est en train de faire le tour des réceptions d'hôtels 


Petit bonus :

Le retour en ville est à noter sous le mot-clé « rasoir ». D’abord, dans le bus avec ma voisine qui, consciencieusement, emballe une lame dans un papier bonbon puis le range dans son sac. Ensuite, par un gars un peu givré qui se rase dans la rue avec son jetable (par petits à coups) avant de l’essuyer en le mettant dans sa bouche (pas peur le type). Des fois, les chocs culturels sont différents de ce que l’on pense.

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